19 février 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©La Frontière/Jean-François Vachon

«Si je devais patiner sur une jambe pour revenir au jeu, seulement jouer en désavantage numérique et bloquer des tirs, je l’aurais fait pour être certain d’avoir au moins une autre présence», a-t-il lancé.

Si je devais patiner sur une jambe pour revenir au jeu, seulement jouer en désavantage numérique et bloquer des tirs, je l’aurais fait pour être certain d’avoir au moins une autre présence -Taylor Ford

«C’est ma dernière année junior et je ne voulais pas partir comme ça. J’étais vraiment heureux de savoir que je n’allais être absent que six semaines et que je pourrais revenir et finir ma carrière de la bonne façon», a-t-il ajouté.

Le hockeyeur a été un homme de fer, ne ratant que quelques rencontres dans sa carrière junior. «Au total, j’ai manqué peut-être cinq matchs. C’est la première fois où je suis blessé sérieusement», a-t-il révélé.

Un stress

Jusqu’à la dernière minute, le vétéran défenseur ne savait pas combien de temps sa blessure allait le tenir à l’écart du jeu. «Il y avait deux opérations possibles, mais les médecins ne savaient pas laquelle ils allaient faire. Ils devaient ouvrir mon genou pour le savoir. Ils m’ont demandé si je voulais faire l’opération endormi ou éveillé. J’ai choisi d’être éveillé. Ils ont gelé ma jambe. J’ai été en mesure de prendre l’option qui me convenait le mieux», a-t-il expliqué.

Pour le moment, la réhabilitation est simple. «Pour les premières semaines, je dois relaxer. Je peux travailler le haut du corps. Je vais devoir travailler sur ma flexibilité. Ensuite, je devrai me renforcir», a-t-il signalé.

Quelques jours après l’opération, Taylor Ford était déjà dans les estrades à encourager ses coéquipiers. «Je suis toujours dans les estrades. Le match contre Blainville-Boisbriand, je voulais le jouer. J’adore jouer avec les gars ici. La glace me manque vraiment. Je suis content qu’ils aient du succès sans moi, mais je veux tellement être sur la glace avec eux», a-t-il exposé.

La suite pour Taylor Ford

À 20 ans, le défenseur des Huskies terminera sa carrière junior à la fin de la saison. Que sera la suite? «On me pose beaucoup cette question, dernièrement. Je ne sais pas encore. J’aimerais avoir un essai professionnel. Sinon, je me dirige vers le hockey universitaire», a-t-il mentionné.

«Je n’ai pas encore décidé quelle université j’allais choisir. Je parle avec cinq ou six universités. Pour le moment, McGill est dans le portrait. Il y a aussi des universités dans le coin de Halifax qui sont intéressées. J’ai vraiment aimé habiter là-bas et vivre cette ville», a-t-il ajouté.

Ford aimerait surtout rester dans le monde du hockey. «J’aimerais peut-être devenir entraîneur, physiothérapeute ou entraîneur de conditionnement physique. Je veux quelque chose qui me permettrait de rester dans le hockey. Je n’ai pas encore choisi ce que je veux faire. J’ai encore beaucoup de décisions à prendre», a-t-il avoué.