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Les Citadelles s’inclinent en finale
©Gracieuseté
Le parcours magique des Citadelles de Rouyn-Noranda s’est terminé en finale alors qu’ils ont baissé pavillon par la marque de 5 à 1 face aux Baroudeurs de Beauce-Centre.
«C’est au-delà des espérances. Des équipes de Rouyn-Noranda en finale, ça n’arrive presque jamais. Sur les 120 équipes dans le tournoi, il en restait 10 et on en faisait partie», a signalé l’entraîneur adjoint Pierre Fillion.
On est vraiment fier de nos petits bonhommes. Aujourd’hui, ils sont tristes, mais ça reste un bon bagage -Pierre Fillion
«On est vraiment fier de nos petits bonhommes. Aujourd’hui, ils sont tristes, mais ça reste un bon bagage», a-t-il ajouté.
Le match de la finale avait bien commencé quand William Arsenault a inscrit le premier but du match. «Après deux périodes, c’était seulement 2 à 1 pour eux, mais ils ont marqué sur leurs deux premières présences en troisième pour nous casser les jambes. Leur équipe avait toute une force de frappe. Ils ont marqué presque 200 buts en 30 matchs cette saison», a fait valoir Pierre Fillion.
En prolongation
En demi-finale, ils ont vaincu les Harfangs de Beauport en prolongation. Mathieu Fillion a soulevé ses coéquipiers en marquant sur le but en prolongation. «Notre gardien Félix Lacroix nous a vraiment tenus dans le match. Ce fut un match très serré», a fait valoir l’entraîneur adjoint Pierre Fillion.
Un beau parcours
La formation rouynorandienne a amorcé le tournoi avec un match nul de 3 à 1 contre une formation de la région de Québec. Puis, ils ont réussi à battre les Brûleurs de Loups de Grenoble avant de prendre la mesure des Éclaireurs de Chaudière-Etchemin.
Les Rouynorandiens ont signé un gain convaincant de 8 à 1. «L’unité défensive a su contenir les Italiens en première période pour maintenir un pointage serré de 1 à 1. Nous avons ensuite pris le contrôle de la partie en étant très opportunistes et méthodiques pour se sauver avec la victoire», a souligné l’entraîneur adjoint Pierre Fillion.
En attaque, durant ce parcours, Mathieu Fillion, William Arsenault et Raphaël Jolicoeur se sont distingués. Les gardiens Félix Lacroix et Mathis Pilon ont bien fait devant leur but alors que la brigade défensive a su limiter les bonnes occasions de marquer.
Chance en or
Les Citadelles ont eu la chance d’éviter la plupart des équipes du Québec dans leur catégorie. «Dans notre classe, il y avait une dizaine d’équipes internationales, on en a affronté deux. Puis, on a disputé trois matchs hors-concours contre des équipes internationales», a mentionné Pierre Fillion.
Après plusieurs des rencontres hors-concours, les jeunes ont eu l’occasion de prendre des photos avec les différentes équipes. «Ce sont des matchs tellement spéciaux à disputer», a confié Pierre Fillion.
Ainsi, les Citadelles ont fait match nul 4 à 4 contre le Fire d’Atlanta avant de vaincre une équipe australienne et une équipe italienne.
Des épinglettes
La tradition des épinglettes a attiré tant les jeunes des Citadelles et des Huskies. «C’est vraiment gros. C’est tout un phénomène. Les jeunes se forcent pour parler en anglais. C’est vraiment une expérience à vivre», a avoué l’entraîneur adjoint des Citadelles Pierre Fillion.
«Il y a tout un lobbying autour de ça», a ajouté le pilote des Huskies Steve Marquis.
De belles rencontres
Pour les entraîneurs et les joueurs, c’est aussi l’occasion de rencontrer d’anciens joueurs de la Ligue nationale de hockey. «Il y avait le directeur général des Blackhawks de Chicago Stan Bowman. Il est venu faire un tour au tournoi pour voir son fils. On a croisé Simon Gagné et Martin St-Louis. Pour ma part, j’ai rencontré Manon Rhéaume et Yanick Perreault avec qui j’ai joué», a mentionné Pierre Fillion.
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