13 février 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©La Frontière/Jean-François Vachon

«J’ai choisi le Cégep parce qu’on a un bon cégep et que je sais qu’il y a de la place pour moi. Je connais aussi les entraîneurs et je me sens chez nous», a fait valoir l’attaquant Olivier Lamothe qui, après avoir amorcé la saison avec les Forestiers d’Amos, terminera l’année avec les As de Rouyn-Noranda dans le midget BB.

C’est motivant parce qu’on veut démontrer qu’on est capable de jouer dans ce calibre. Ça ne parait peut-être pas, mais on a d’excellents joueurs en Abitibi-Témiscamingue -Olivier Lamothe

«Jouer avec des gars et des entraîneurs que je connais en plus d’être chez nous, c’est toujours mieux», a pour sa part fait valoir son coéquipier, Charles Désilets.

Cette équipe s’avère aussi une belle carte de visite pour la région, selon Olivier Lamothe. «C’est motivant parce qu’on veut démontrer qu’on est capable de jouer dans ce calibre. Ça ne paraît peut-être pas, mais on a d’excellents joueurs en Abitibi-Témiscamingue», a-t-il insisté.

Le travail commence

Même s’ils ont signé leur lettre d’intention, rien n’est encore gagné pour les deux joueurs. «On va devoir s’entraîner fort d’ici le camp et offrir de bonnes performances. Les entraîneurs nous connaissent, mais on va devoir relever notre jeu un peu pour être sûrs de faire bonne impression», a signalé Charles Désilets.

«Il n’y a rien d’acquis pour personne. Après avoir gagné notre place, il va falloir travailler ensemble pour devenir une équipe dure à battre», a-t-il ajouté.

Tout à gagner

Les deux hockeyeurs savent qu’au camp d’entraînement, tout sera sur la table. «Tu as plus de chance de faire ta place. Si quelqu’un était là l’année d’avant, par logique, il va être là l’année suivante. Là, on va lutter pour avoir notre temps de jeu. Ça va être de la bonne compétition interne», a indiqué Olivier Lamothe.

«Le temps de jeu va se jouer au camp. Ceux qui vont le mériter vont l’avoir», a ajouté Charles Désilets.

S’ouvrir des portes

Le circuit collégial permettra aussi aux jeunes de la région d’obtenir de la visibilité auprès d’équipes de la LHJMQ. «Même si on n’est pas repêché, le junior AAA et le collégial nous permettent de nous faire voir. L’avantage de jouer ici, c’est que les Huskies et les Foreurs vont nous avoir à l’œil plus facilement et qu’ils pourront piger dans notre équipe», a souligné Olivier Lamothe.

Pour d’autres, le circuit collégial permet surtout de continuer d’assouvir leur passion. «Pour moi, le fait de jouer dans un bon calibre est déjà intéressant. Et si ça m’ouvre une porte dans la LHJMQ, tant mieux», a signalé Charles Désilets.