22 décembre 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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«Notre équipe commence à prendre forme. On a déjà au moins cinq jeunes de la région qui sont dans notre mire et un de l’extérieur qui veut vraiment jouer pour nous que je dois aller rencontrer», a indiqué Serge Trépanier.

Notre philosophie, et notre souhait le plus cher, c’est d’avoir une équipe qui serait constituée de seulement des joueurs de la région. À talent égal, on va toujours prioriser un jeune de notre région. On veut créer un sentiment d’appartenance -Serge Trépanier

Ce dernier se fait aussi approché par différents joueurs qui sont intéressés par le programme qu’offrira le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Il faut dire que la présence de la technique policière et celle en soins pré-hospitaliers d’urgence est un attrait important. «On a des joueurs du Lac-St-Louis et de l’Estrie qui nous ont approché. J’attends des rapports d’un dépisteur sur eux», a confié le pilote.

La région avant tout

Même si des joueurs de l’extérieur sont intéressés, Serge Trépanier a une volonté. «Notre philosophie, et notre souhait le plus cher, c’est d’avoir une équipe qui serait constituée de seulement des joueurs de la région. À talent égal, on va toujours prioriser un jeune de notre région. On veut créer un sentiment d’appartenance», a-t-il souligné.

Déjà, quelques joueurs exilés ont le désir de revenir en région. «Pour ceux qui sont dans le junior AAA, il n’y a pas vraiment de problèmes, mais je ne peux pas discuter avec les joueurs qui sont dans d’autres cégeps. S’ils désirent revenir, c’est à eux de faire les démarches pour être libérés. Pour ma part, je ne leur parle pas», a-t-il confié.

Il est cependant conscient qu’il aura besoin d’un peu d’aide. «On ne connait pas vraiment le calibre pour le moment. Peut-être qu’on aura besoin de joueurs de l’extérieur pour être compétitif. Notre philosophie peut évoluer dans le futur», a-t-il mentionné.

Au challenge midget AAA

Il a assisté au challenge midget AAA à Gatineau dans les dernières semaines. «J’ai rencontré plusieurs des autres organisations du collégial et des dépisteurs. Ça nous a permis de faire quelques contacts et de mettre quelques joueurs sur nos listes», a-t-il expliqué.

Pour le pilote, dépister pour le collégial est différent. «On ne regarde pas nécessairement les joueurs qui sont sur le 1^er ou le 2^e trio. On va surveiller les joueurs qui n’ont peut-être pas la maturité physique de jouer dans la LHJMQ. Il faut savoir que le hockey collégial est constitué, grosso modo, de 40% de joueurs provenant du midget AAA, 40% du juvénile et de 20% qui proviennent de la LHPS ou de d’autres ligues», a-t-il expliqué.

30 lettres d’intention

La processus de recrutement est aussi différent. «On peut faire signer une trentaine de lettres d’intention aux jeunes, c’est-à-dire que s’ils poursuivent leur carrière dans le collégial, ils sont obligés de jouer pour nous», a-t-il expliqué.

«Il faut faire attention avec ça parce que si un jeune signe avec nous, il est obligé de jouer pour nous. Alors il faut être prudent pour ne pas barrer certains joueurs qui ne feraient pas notre équipe, mais qui pourrait avoir d’autres opportunités», a-t-il ajouté.