Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Hockey

Retour

21 décembre 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Chronique: une tonne d’options pour les Huskies, mais…

©Gracieuseté - Huskies de Rouyn-Noranda/Ian Clermont

Les Huskies achèteront-ils pour une troisième année consécutive? L’idée commence à faire son chemin. Reste à voir si le directeur général Gilles Bouchard a les bonnes cartes en mains pour tout rafler.

Plusieurs partisans de l’équipe ont été déçus de la période des transactions l’an dernier. Après avoir volé la vedette en 2015-2016, ils ont l’impression que l’équipe a manqué le bateau.

Le premier mouvement de Gilles Bouchard semble s’inscrire dans une tendance d’acheteur. Sinon, pourquoi diable échanger un défenseur de 17 ans qui aurait contribué à solidifier la défensive l’an prochain? -

Et on peut les comprendre. Avec une formation presque identique à celle qui avait remporté la Coupe la saison d’avant, il ne manquait pas beaucoup d’éléments. Alors que les partisans rêvaient à Julien Gauthier, Pierre-Luc Dubois, Olivier Galipeau ou tout autre gros nom disponible, ils ont dû se contenter de Manuel Wiederer, Taylor Ford et Lane Cormier.

Et, comme dirait certains partisans, bien que Gilles Bouchard soit passé proche de réussir dans plusieurs dossiers, il reste que, au final, il est seulement passé proche.

Cependant, les Huskies se retrouvent maintenant en meilleure posture. Ils possèdent, actuellement, un choix de première ronde qui se retrouverait dans la loterie pour l’obtention du premier choix du repêchage. Ils n’ont sacrifié presque aucun jeune joueur.

Statu quo?

C’est donc avec cette perspective que les Huskies approchent cette nouvelle période des transactions. Si le statu quo est une option, à mon avis, il ne faut pas la privilégier.

Soit les Huskies achètent et tentent de frapper le coup de circuit, soit on prépare la prochaine saison et cela passe par l’échange de quelques vétérans dont les possibilités de revenir l’an prochain sont minimes.

Dans le junior, les cycles font partie de la vie. On gagne, on célèbre. Et on recommence. Le repêchage dicte la vitesse de ce cycle. En gardant ses joueurs et ses choix, on s’assure d’avoir une bonne équipe chaque année, mais avoir une bonne équipe ne permet pas nécessairement de remporter la Coupe.

Acheteur?

Le premier mouvement de Gilles Bouchard semble s’inscrire dans une tendance d’acheteur. Sinon, pourquoi diable échanger un défenseur de 17 ans qui aurait contribué à solidifier la défensive l’an prochain?

Ainsi, si les Huskies veulent se payer un chemin vers la Conquête, ça passe nécessairement par l’ajout d’au moins deux attaquants d’élite. Si Jakub Lauko, comme un cadeau du ciel, débarque après le Championnat mondial junior, la meute serait à un joueur d’avoir une équipe aspirante. Et ce joueur n’a pas besoin d’être une machine à marquer des buts. Un attaquant capable d’inscrire une vingtaine de buts par saison conviendrait parfaitement.

La défensive rouynorandienne fait bien, malgré l’absence de Zachary Lauzon. En 2015-2016, plusieurs pensaient aussi que la défensive n’avait pas besoin d’ajout. Gilles Bouchard s’était tout de même payé Nikolas Brouillard. Cet ajout avait fait une grande différence par la suite.

Les Huskies ont aussi encore plusieurs joueurs, au sein de leur filiale, capables de prendre la relève. Olivier-Luc Haché, Brandon Frattaroli, William Rouleau, Samuel Régis, Mathieu Gagnon et cie peuvent s’amener en renforts. La meute possède des choix dans presque toutes les rondes pour les deux prochains repêchages. Se séparer de quelques choix ou quelques jeunes n’est pas la mer à boire.

Vendeur?

Par contre, la possibilité de vendre est présente. Avec un choix bien placé en 2018, la meute peut aussi décider de préparer les prochaines saisons. Dans ce cas, il faut évaluer sincèrement la possibilité de troquer les services de vétérans. Ces échanges pourraient ainsi permettre à la meute de se positionner pour l’an prochain.

Être conséquent

Au final, que les Huskies prennent une décision ou l’autre, il faut surtout avoir une vision d’où on s’en va. Les partisans comprendront la décision de l’organisation si elle décide de vendre ou d’acheter. Conserver le statu quo serait le pire des scénarios. Mais, à la fin, qui sait ce que le destin réserve aux Huskies dans une saison où tout est possible?

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média