25 novembre 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©La Frontière/Archives - Jean-François Vachon

«Une partie, c’est 60 minutes et on n’était pas prêt en première période. Ça nous a pris 20 minutes pour avoir les jambes. Ils étaient plus vite que nous et notre temps de réaction n’était pas bon», a avoué le pilote des Huskies Gilles Bouchard.

Il faut dire que la routine de l’équipe n’a pas été la même. «Notre voyage d’autobus a duré près de 14 heures en raison de la mauvaise température et du trafic à Montréal. On a couché à Sherbrooke parce qu’il n’y avait pas d’hôtel à Drummondville. On n’a pas pu pratiquer ce matin et, à 14h, on était dans l’autobus alors qu’habituellement, les gars sont dans leur chambre», a expliqué Gilles Bouchard.

Après cette première période, le message était clair. «On leur a dit de jouer. On a travaillé fort lors des deux autres périodes. Ils ont tiré une dizaine de fois sur notre filet en 40 minutes. La fraction de seconde n’était pas toujours là en attaque. Au final, les unités spéciales ont fait la différence.»

Sept minutes

Les Huskies ont connu une première période très difficile. D’abord, les Voltigeurs ont profité d’un avantage numérique pour ouvrir la marque. Xavier Simoneau (7^e) a fait mouche sur un tir du poignet.

Le jeune attaquant a ensuite profité d’une savante passe de Dawson Mercer pour doubler l’avantage de son équipe.

La meute n’a testé Olivier Rodrigue qu’à deux reprises lors de cet engagement.

Les Rouynorandiens ont ensuite dominé leurs adversaires 24 tirs à 8, mais ils ont été incapables de trouver le fond du filet.