13 novembre 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©La Frontière/Jean-François Vachon

«Je rapporte beaucoup d’expérience. J’en avais déjà rapporté beaucoup après le camp d’entraînement. J’ai vu un peu ce que ça prend pour accéder au prochain niveau. Je vais revenir dans le midget AAA comme un meilleur joueur et une meilleure personne», a-t-il mentionné.

Être un bon capitaine, pour moi, c’est d’avoir chaque jour une bonne éthique de travail et de faire les choses correctement. C’est aussi de garder une bonne attitude et de garder les gars dans la bonne direction -Mathieu Gagnon

Le hockeyeur a disputé trois matchs, étant utilisé à plusieurs reprises. «Mon travail est d’être prêt quand l’entraîneur appelle mon nom. C’est ce que j’essayais. Quand j’embarque sur la glace, je voulais juste faire les bonnes choses, utiliser ma vitesse et jouer comme un Husky», a-t-il soutenu.

Un but

L’attaquant en a profité pour inscrire son premier filet en carrière. «Ce but représente beaucoup de travail. En plus, ma famille était là et mon frère regardait le match à distance. C’est vraiment un feeling incroyable», a-t-il lancé.

Et il compte bien garder sa rondelle, qui s’est avéré le but gagnant, près de lui jusqu’à son retour à Gatineau. «Elle va être dans l’auto avec moi. Je vais lui trouver une place spéciale dans ma chambre», a-t-il confié.

Être capitaine

Choix de 5^e tour au dernier repêchage par les Huskies, Mathieu Gagnon est le capitaine de son équipe midget AAA. «Je prends ce rôle avec fierté. Être un bon capitaine, pour moi, c’est d’avoir chaque jour une bonne éthique de travail et de faire les choses correctement. C’est aussi de garder une bonne attitude et de garder les gars dans la bonne direction», a-t-il fait valoir.

Sur la glace, il tente de démontrer l’exemple. Il revendique déjà une dizaine de buts et une vingtaine de points. «J’essaie d’être un joueur fiable dans les deux sens de la patinoire. Je ne me complique pas trop la vie. Je n’essaie pas d’être un autre joueur, mais d’être moi-même. Mes coéquipiers apprécient ça et c’est ce qui fait mon succès», a-t-il évoqué.

Un départ rapide

L’attaquant de 16 ans a eu droit à un appel le 2 novembre dernier. «J’ai eu un coup de téléphone sur l’heure du dîner. J’étais très excité. Ils m’ont demandé de monter le soir même pour pouvoir pratiquer le lendemain. Ça s’est passé super rapidement, mais j’étais très content», a-t-il admis.

«J’ai eu la chance d’être avec un bon groupe de gars et d’être très bien accueilli. J’ai adoré mon expérience. Par contre, deux défaites, c’est un peu décevant», a-t-il ajouté.