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01 août 2017

«C’était un été de rêve» - Gilles Mireault

De Rouyn à Williamsport

©Archives/ La Frontière

Le gérant de l’équipe qui a pris part aux Séries mondiales, Gilles Mireault, s’est souvenu de l’été exceptionnel qu’a été celui de 1982.

Gilles Mireault avait de nombreux souvenirs à raconter sur l’été de 1982. Au début de la saison, il se doutait bien que tout était possible pour son équipe d’élite.

Il faut vraiment que les astres soient alignés pour pouvoir y aller -Gilles Mireault

«L’équipe était très motivée parce que nous avions été au championnat canadien l’année précédente, a-t-il raconté. Les joueurs étaient conscients qu’il se passait quelque chose de spécial. Même si nous avions une très bonne équipe, la présence de Pierre Turgeon et Stéphane Matteau était importante.»

Les jeunes joueurs ont dû travailler fort tout au long de l’été pour se rendre au championnat. Ils pratiquaient deux fois par jour, deux à trois fois par semaine.

«Les entraînements se faisaient même les jours de matchs dans la ligue locale, a-t-il indiqué. Les jeunes et les parents étaient d’accord. On commençait le matin, on mangeait notre lunch et on reprenait dans l’après-midi. Je ne suis pas certain qu’on pourrait faire la même chose aujourd’hui.»

Les entraînements ont porté fruit. Lorsque l’équipe a amorcé son périple jusqu’aux Séries mondiales, Gilles Mireault et ses adjoints savaient que l’équipe était prête.

Moments marquants

L’équipe était la chose la plus importante cet été-là. Le gérant s’est souvenu d’une dispute entre deux joueurs lors du premier tournoi. «La situation entre les deux avait dégénéré alors qu’ils étaient dans leur famille de pension pendant le tournoi, a-t-il résumé. Nous trouvions que cela n’était pas approprié et nous avons sanctionné les deux joueurs. Ils n’avaient pas pris part à la partie suivante. Ils ont compris que ce n’était pas les individus qui passaient en premier, mais l’équipe.»

La partie contre Taïwan est restée gravée dans la mémoire de Gilles Mireault. «Je craignais beaucoup cette partie-là, mais je ne voulais pas le transmettre à mes joueurs, a-t-il souligné. Je connaissais leur puissance. On a réussi à marquer sept points. Nous n’avons pas été complètement dominés par eux. C’était tout un exploit. Même La Presse avait parlé de cette rencontre le lendemain.»

Le retour à la maison après les Séries mondiales a également marqué l’entraîneur. «Ça faisait trois semaines que nous étions partis de Rouyn, a dit M. Mireault. Nous avions tous les cheveux longs. Un homme qui avait son salon de coiffure a coupé les cheveux gratuitement aux joueurs et aux entraîneurs.»

«Nous n’avions pas réalisé pendant tout ce temps que les gens de Rouyn suivaient l’équipe assidûment, a-t-il poursuivi. À notre retour, les gens nous abordaient en disant qu’ils avaient regardé la partie ou qu’ils l’avaient écouté à la radio. Les gens ont vraiment embarqué dans l’aventure avec nous.»

Émotions garanties

Gilles Mireault sera présent à Williamsport, en août, lorsque son équipe sera honorée 35 ans plus tard. Les retrouvailles risquent d’être fortes en émotions.

«J’ai perdu de vue certains d’entre eux, a indiqué M. Mireault. Je ne les ai pas vus depuis les Séries mondiales. Je suis convaincu que nous vivrons tous beaucoup d’émotions lorsque nous serons sur le terrain pendant la cérémonie.»

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