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18 mai 2018

Tania Rancourt termine 9e lors de son premier 100 miles

©Photo gracieuseté – Tania Rancourt

Depuis qu’elle fait de la course à pied, Tania Rancourt rêvait de participer à une course de 100 miles. Elle a réalisé son rêve lorsqu’elle a participé au Zion 100, qui s’est récemment déroulé en Utah.

«L’année dernière, j’ai participé à l’Ultratrail Harricana, une course de 125 km qui a lieu à La Malbaie, a raconté Mme Rancourt. Cette course m’a qualifiée pour la <@Ri>Western States 100<@$p>, qui est la plus vieille course de 100 miles au monde. Mais c’était une loterie et je n’ai pas été pigée.»

Elle s’est donc mise à chercher une autre course du même genre. Elle est tombée sur le Zion 100. Ayant déjà participé à l’une de leurs courses, elle a décidé de s’inscrire au 100 miles, soit 160 kilomètres.

«On courait sur des mesas; c’était un beau décor de Far West, a-t-elle relaté. Même si les paysages étaient beaux, la piste l’était moins. C’était une piste de vélo de montagne et de motocross, donc pas super agréable de courir dans ça.»

72e sur 150

Tania Rancourt a terminé 9e parmi les 27 femmes qui ont participé au 100 miles, décrochant ainsi la 72e position au classement global, qui comptait 150 participants.

«Je suis très satisfaite de mon résultat, a-t-elle lancé. Avant de m’y rendre, j’étais allée voir les résultats passés pour analyser les meilleurs temps. J’ai vu que ça tournait autour de 24 heures pour les femmes, alors je m’étais donné comme objectif de terminer en bas de 30 heures. Finalement, je l’ai fait en moins de 28 heures.»

Plus de 24 heures de course

Le meilleur temps au niveau des femmes a été de 24 heures 2 minutes. De son côté, Mme Rancourt a réalisé un temps de 27 heures 37 minutes. C’est une journée complète à courir et marcher, avec peu de pauses et sans sommeil. «Même si c’est une course, il y a beaucoup de marche, a expliqué Tania Rancourt. Il faut également manger beaucoup. La gestion de l’alimentation et de l’hydratation est très importante.»

Même si des lits étaient aménagés à certains points de ravitaillement, la coureuse n’a pas réussi à dormir. «Toutes les places où j’aurais pu dormir étaient prises et on gelait dehors, alors j’ai décidé de repartir», a-t-elle indiqué.

Mme Rancourt a confié qu’en temps normal, elle ne dort pas dans ce genre d’événement. Mais cette fois, elle aurait bien apprécié fermer l’œil. «On s’entend qu’on arrivait de l’Abitibi. Nous n’étions en Utah que depuis quelques jours. On s’était couché à 4 heures du matin quand on a débarqué de l’avion, alors on était encore un peu sur le décalage», a-t-elle souligné.

La préparation

Courir 160 kilomètres n’est pas quelque chose que tout le monde peut faire sans une préparation adéquate. Même si elle est habituée de courir, Tania Rancourt a dû inévitablement se préparer à un tel événement.

«J’ai décidé de m’inscrire en décembre dernier, à peine 22 semaines avant la course, parce que j’ai participé à trois ultramarathons en 2017, a relaté la coureuse. J’en ai parlé avec mon coach et je me suis pratiquée en sentier. Je suis allée plus souvent aux Kekeko et j’ai fait de la course en raquette dans les sentiers de Sainte-Germaine-Boulé», a-t-elle exposé.

Elle explique avoir couru un peu moins de 100 kilomètres par semaine, alors que certains athlètes qui se préparent pour des événements comme le Zion 100 vont en courir de 100 à 200.

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