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18 janvier 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

François Turgeon a fermé le contact

Le pilote rouynorandien a disputé sa dernière course devant parents et amis

©La Frontière/Jean-François Vachon

Dimanche, après sa dernière course lors du GrandPrix international de snowcross, François Turgeon a retiré la clé du contact. Pour lui, un chapitre venait de prendre fin. Pilotant sur le circuit du snowcross depuis 2001, il accroche son casque. 

«J’ai le motton un peu dans la gorge, a-t-il avoué. C’est un gros deuil. La passion est encore là.»

La passion ne partira pas. Je suis un passionné, un intense -François Turgeon

S’il a fermé le moteur de son engin, c’est notamment en raison de sa situation familiale et parce qu’il souhaite être présent pour ses deux enfants. «Si ma situation familiale n’avait pas changé, j’aurais voulu me rendre à 40 ans. Je suis encore en forme. Je reste rationnel. Si je ne l’étais pas, je continuerais», a-t-il confié.

Passionné

Depuis 2001, François Turgeon fait gronder le moteur de sa motoneige sur les différentes pistes du circuit. «Ce matin, quand je me suis préparé, je trouvais ça bizarre. J’ai fait ma première course à peu près à la même période en 2001», a-t-il révélé.

S’il a choisi d’arrêter au GrandPrix international de snowcross, la raison est fort simple: «Je voulais profiter de la course à Rouyn-Noranda pour arrêter devant la famille et les amis.»

La transmettre

Même s’il quitte les courses, François Turgeon compte bien rester impliqué dans le monde des moteurs. «La passion ne partira pas. Je suis un passionné, un intense. Je m’implique avec Desjardins Motorsport. Je vais continuer avec eux, travailler dans la remorque, dans les moteurs. J’ai encore ma machine, je continue de pratiquer avec les gars pour m’amuser», a-t-il confié.

Le coureur rouynorandien pourrait aussi revenir dans le rôle d’un papa dans le futur. «Ma fille a quatre ans et elle a une mini-motoneige. Je lui ai proposé de faire des courses, mais ça ne lui tentait pas. Elle est super bonne. Peut-être que ce sera mon gars, mais je ne lui mets pas de pression. Si ça leur tente, je vais les suivre et les épauler», a-t-il signalé.

Des leçons de vie

Contrairement à ses plus jeunes années, François Turgeon n’a pas cherché la victoire lors de sa dernière course. «Je me suis tellement mis de la pression. J’ai toujours voulu performer qu’un moment donné, tu ne performes plus parce que tu veux trop», a-t-il indiqué.

Il a aussi tiré des leçons de son parcours qui pourraient servir à de plus jeunes passionnés. «Il faut être passionné, discipliné et structuré, mais il ne faut pas oublier qu’il y a autre chose autour. J’ai vécu pour ça, mais il faut savoir garder un équilibre. Il ne faut pas oublier qu’on a des gens autour de nous. C’est notre passion, mais ce n’est pas nécessairement la leur. Il faut respecter ça.»

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