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20 avril 2018

À se rendre malade

Jamais je n’aurais cru qu’un jour, je commenterais une chronique sur les ravages de l’informatique. Ou plutôt sur les dégâts que commencent à causer les technologies de l’information.

Ceux qui me connaissent savent que je suis loin d’être un geek ou un crack de l'informatique, loin de là. Les nouvelles technologies sont pour moi un monde où je ne suis pas à l’aise de naviguer, tant l’évolution est rapide, trop rapide à mon goût. J’espère que je ne suis pas le seul dans ce cas, svp, rassurez-moi!

Dans le magazine L’Actualité d’avril 2018, sous la plume de Maxime Johnson, on traite de la vie numérique. Tu parles d’une vie! On donne surtout des conseils pour une vie numérique saine… Eh oui, il semble qu’on en soit rendu là. Alors, pour les dinosaures et autres hommes de Néandertal comme moi, place aux jeunes et, surtout, place aux problèmes qui les guettent.

Comme l’écrit M. Johnson, «perte d’attention, mémoire affaiblie, sommeil fragile», voilà quelques-uns des effets néfastes de ces nouvelles technologies. Merci, mon Dieu, ou le vôtre, je ne croyais pas que les problèmes liés aux technologies de l’information pouvaient causer autant de dommages. Moi qui croyais que de ne pas les maîtriser était le problème, j’ai réalisé, en lisant cet article, que trop les comprendre et trop les utiliser créait des problèmes encore plus graves.

Il y a des similarités avec les problèmes causés par l’alcool ou les drogues. Il faut parfois faire une cure de sevrage de ces technologies, qui sont devenues des drogues pour certains et certaines. Comme le dit l’auteur de l’article: «Près de 50 % des adultes dans le monde consultent leur téléphone intelligent pendant la nuit, selon une étude rendue publique l’année dernière par le cabinet de Lloyd. Recharger son appareil mobile loin de son lit permet d’éviter ces consultations nocturnes et retarde les premières lectures de courriel le matin».

Je ne le croyais pas, mais Maxime Johnson rajoute aussi: «Un téléphone qui n’est pas placé sur la table de chevet sera aussi moins consulté avant de dormir, ce qui devrait améliorer la qualité du sommeil». Et il ajoute, comble de l’ironie: «Certains devront en contrepartie racheter un réveil matin. C’est peu cher payé pour un repos réparateur». Je n’aurais jamais cru que l’on en était rendu là. Hey, ce n’est pas vrai que je vais dormir en regardant mon iPhone se recharger! Mais le pire était à venir.

Dans son article, M. Johnson poursuit: «En moyenne, il ne s’écoule que 90 secondes avant que les gens répondent à un message texte. Ces réponses instantanées peuvent non seulement déconcentrer ceux qui les rédigent, mais aussi les inciter à regarder constamment leur appareil par la suite. Habituer ses interlocuteurs à un délai supplémentaire, peu importe sa durée, c’est déjà un pas dans la bonne direction».

Voilà, c’est dit. Tabarouette – ou un autre mot d’origine religieuse – avec les technologies de l’information, on ne prend plus le temps de réfléchir, d’analyser et, surtout, de comprendre. Oui, de comprendre qu’il faut se donner du temps pour répondre à toutes ces demandes qui nous proviennent de ces nouvelles technologies. Comme le dit si bien, encore une fois, le journaliste: «C’est le cas lorsqu’on fait un régime. Le but ici n’est pas de se priver pour mieux retomber dans ses mauvaises habitudes par la suite, mais plutôt d’adopter, avec le temps, des solutions de rechange qu’on aime à sa vie numérique, parfois malsaine».

Vous savez à quel point j’adore être paternaliste! Mais cette fois-ci, je ne vous dirai qu’une chose: vous avez le droit de choisir votre drogue ou dépendance, mais sachez que si vous choisissez les nouvelles technologies, vous risquez de passer à côté de la vie et peut-être même du bonheur. À ce moment-là, ce serait vraiment une grande perte… de temps.

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