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05 janvier 2018

Bonne année 2018

Bon, la voilà, cette nouvelle année. J’espère que vous avez pris plein de bonnes résolutions que vous ne tiendrez que quelques jours!

Moi, je n’ai pas pris de chances… je n’en ai pris aucune, ainsi, je n’aurai aucun regret. Que nous réserve 2018? La seule chose dont je suis certain, c’est que nous aurons des élections provinciales en octobre prochain. D’ici-là, que des promesses, des annonces, des dévoilements de candidats et candidates en vue de cet appel au peuple.

Soyez sans crainte, j’y reviendrai, même si pour l’instant il y a peu, très peu d’intérêt pour la chose politique au Québec. C’est que l’on vient à peine de sortir d’une élection municipale. En parlant de cela: puis, vos nouveaux élus, comment les trouvez-vous? Regrettez-vous déjà vos choix? J’espère que non, car vous êtes pris avec eux pour quatre ans. Ne soyez pas trop durs, car ce ne sera pas facile pour le gouvernement municipal au cours des prochaines années.

La preuve: l’entrée en vigueur dès juillet prochain de la légalisation de la marijuana. Oui, oui, le pot deviendra légal à travers le Canada, mon ami! Le signe que ça s’en vient: les gouvernements du Canada et des provinces se sont entendus sur le partage des taxes que rapportera la vente de ce produit.

Quand je disais que l’argent est le nerf de la guerre. Les ministres des Finances ont vite compris, surtout ceux des provinces, qu’ils ne pouvaient passer à côté de cette manne. La preuve, ils vont recevoir plus de 70 % des taxes, en redevances. Mais comment ces taxes seront-elles redistribuées aux municipalités?

Voilà la question pour laquelle les dirigeants municipaux, qui ont des budgets tellement serrés, voudraient bien avoir réponse avant le 1er juillet. Car, en fin de compte, c’est sur leur territoire que la fumée du pot  se fera sentir et ses impacts aussi. Inquiet, je le suis, car même les corps policiers, à ce moment-ci, ne semblent pas prêts pour détecter les conducteurs en état de facultés affaiblies par l’effet de la drogue. Car il ne faut pas s’en cacher, le pot, ça demeure une drogue. OK, pour les puristes, un stupéfiant. Et comme tel, il faut empêcher que l’on prenne la route sous l’influence de ce stupéfiant, mais je n’en doute pas, cela prendra peut-être du temps. Mais on va y arriver, avec une manière de détecter cette drogue chez les conducteurs, comme on l’a fait pour l’alcool, et on établira également des limites légales à sa consommation.

Il ne faut pas oublier que pour l’alcool, ç’a pris plus de 25 ans et combien de campagnes de sensibilisation? Mais, il faudrait éviter le ton paternaliste de certaines campagnes, car contrairement à l’alcool, c’est une toute nouvelle génération de conducteurs à laquelle on va s’adresser.

Pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue, 2018 sera difficile. Difficile de nous faire respecter par les deux paliers de gouvernement. La preuve, la Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) vient de couper plusieurs centaines de milliers de dollars qui servaient à développer la culture chez nous. Soyez sans crainte, je vais y revenir, car c’est non seulement inacceptable, mais c’est du pur mépris pour l’Abitibi-Témiscamingue.

Puis en santé, à quoi sert le conseil d’administration du Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSAT) ? Je réponds: à rien, car le dictateur Barrette, ministre de la Santé, se fout de vous et de nous par le fait même. C’est lui qui dirige le ministère et il n’en a rien à foutre des positions des conseils d’administration.

En fait, c’est faux, j’en ai pris une, une résolution pour 2018: dénoncer ceux qui nous mentent, critiquer ceux qui nous gouvernent quand ils n’ont que leur réélection comme programme politique et surtout, vous inciter, vous encourager à prendre la parole sur toutes les tribunes pour défendre notre magnifique région, car j’en suis convaincu, personne ne le fera à notre place.

Bonne année 2018!

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