29 septembre 2017

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Tant à Québec qu’à Ottawa, les travaux ont repris et les devoirs ne manqueront pas pour tous nos représentants. À Ottawa, la mise en place de la légalisation de la marijuana, l’accueil et surtout le contrôle des immigrants, le respect des nations autochtones sont, entre autres, les devoirs qu’auront à rendre nos élus. Ajoutons à cela la crise forestière qui perdure et la remise en question de l’accord de libre-échange entre le Canada, le Mexique et les États-Unis et là vous avez bien des travaux qui laisseront peu de place pour des récréations.

Québec

Le Parti libéral du Québec (PLQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) ont pu s’en rendre compte avec l’obligation de retirer leurs premiers choix comme candidat à l’élection complémentaire dans Louis-Hébert. Et dire qu’il reste encore un an avant l’élection générale. Le PLQ, la CAQ et le PQ sont les trois partis qui espèrent former le prochain gouvernement. Oubliez Québec solidaire et Option nationale, qui ne récolteront que les miettes s’il en reste.

On annonce une lutte à finir entre les trois principaux partis et surtout, leurs trois chefs y joueront leur carrière politique. Voilà pourquoi le programme législatif à Québec risque d’être très chargé. La loi sur la neutralité religieuse, celle sur le pouvoir des Villes, les impacts de l’arrêt Jordan sur les tribunaux, le développement des régions et combien d’autres dossiers risquent de tenir nos élus à Québec et surtout d’enflammer la période de questions d’ici le scrutin.

Comme vous le remarquez, les prochains mois seront palpitants à suivre… pour ceux qui aiment la politique. Et si j’ajoute à cela les élections municipales à venir, le 5 novembre 2017, alors si vous n’aimez pas le sport politique, vous devrez penser à déménager. Mais c’est vrai qu’il y a des risques d’ouragan ailleurs dans le monde. Alors, bonne patience et surtout, bonne rentrée politique.