11 juin 2017

Partager sur les réseaux sociaux

Par Marc Lemay

Il m’est arrivé dans cette chronique d’être critique à l’égard de nos municipalités et je compte bien l’être encore lorsque nécessaire. Mais je dois aussi souligner les bons coups que réalisent les villes.

C’est le cas dans ce texte.

Plusieurs, sinon la totalité, de nos cités font des efforts considérables pour s’embellir et maintenir leur propreté.

On plante partout dans la région des centaines d’arbres, des milliers de fleurs, on s’embellit. Pour ce faire, les municipalités engagent des étudiants et investissent des milliers de dollars qui, pour recevoir les visiteurs et améliorer notre quotidien, en valent largement la peine.

Hélas, il y a des individus qui s’amusent à saccager ce qui fait la beauté de nos villes. Comment peut-on être à ce point idiot pour s’en prendre à des arbustes et des pots de fleurs? Si vous êtes témoins de ces crimes, car il s’agit bien de crime, dénoncez! Ce n’est pas de la délation, mais simplement du respect pour le travail de nos employés municipaux, de la civilité.

Nos villes cherchent à s’embellir et quelques têtes folles s’amusent à nos dépends, c’est inacceptable. Bien sûr, le vandalisme existe depuis toujours, il reste que ce vandalisme peut avoir une autre forme que celle qui détruit le mobilier public.

Avez-vous déjà jeté un œil dans les fossés le long de nos routes? On dirait des dépotoirs. Et j’exagère à peine.

La civilité ne s’apprend pas à l’école. Elle s’apprend et se vit tous les jours. Si chacun prend la peine d’entretenir au minimum son bout de terrain, nos villes seront plus agréables et accueillantes. Même chose en campagne pour nos routes secondaires, nos rangs et nos bords de lacs. C’est notre responsabilité d’entretenir et d’embellir nos propriétés.

Et il n’est pas nécessaire d’investir des centaines de dollars dans des fleurs ou des plantes. Parfois, simplement ramasser ce qui traîne dans la cour et passer un petit coup de râteau et le tour est joué.

Je terminerais en vous parlant de ces jeunes couples qui achètent de vieilles maisons et qui s’affairent non seulement à les rénover, mais à donner une seconde vie à leur cour et à leur quartier. C’est grâce à vous que votre ville s’embellit chaque semaine. Je vous lève mon chapeau.