30 avril 2017

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Par Marc Lemay

Bravo à Val-d’Or. Sincèrement, vous le méritez. Il est bien de constater que dans la ville du maire Corbeil, on peut mener de front plusieurs dossiers. Mais vous m’excuserez de ne pas aller plus loin sur ce propos. C’est que ce qui semble si simple à Val-d’Or se transforme souvent en cauchemar à Rouyn-Noranda.

Quand j’entends un conseiller municipal rouynorandien nous dire : «notre priorité, c’est l’aéroport et après on s’occupera d’un autre dossier», on est en droit de se questionner sur le leadership dans cette ville. Qui plus est, lorsqu’on sait que Mario Provencher, le maire actuel a, deux fois plutôt qu’une, souligné que la construction d’un centre sportif était une priorité de son mandat, il y a lieu de s’interroger sur sa véritable intention de prioriser ce dossier.

Ajoutons à cela que le directeur général du Cégep, M. Blais, a confirmé que de l’argent était présentement disponible au ministère de l’Éducation pour ce genre de complexe. Alors là, vraiment, on doit poser la question s’il y a un pilote dans l’avion?

Ce n’est pas la première fois que je soulève le manque de leadership dans cette ville et le manque de concertation. Pourquoi ne pas créer des comités de travail qui feraient que tous les dossiers pourraient progresser? Pourquoi la Ville, la Chambre de commerce, le Cégep, l’UQAT, la CSRN, le ministre ou même son représentant ne se rencontrent pas sur une base régulière? Vous savez, question de travailler ensemble. S’il le faut, intégrez des citoyens qui sont au cœur des dossiers traités.

Pourquoi ne pas s’unir pour avancer plutôt que d’attendre chacun de son côté?

La radiothérapie, l’aéroport, le centre des congrès, le théâtre du Cuivre, le palais de justice et j’en oublie sûrement. Voilà beaucoup de travail en perspective. Travail qui ne doit surtout pas se faire en vase clos. Il faut de la concertation et surtout, arrêter cette culture du secret qui n’a plus sa place en 2017.

Je ne veux pas croire que l’on doive traiter les dossiers un par un. Au contraire, plus on a, comme disait ma mère, de plats sur le feu, plus cela démontre la vitalité d’une ville. Ce qui, hélas, n’est pas le cas actuellement.