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15 décembre 2017

La guignolée

Oui, oui, je le sais, La grande guignolée des médias est passée depuis quelques jours. 

Non pas que je sois en retard pour en parler, mais je voulais surtout m’attarder à l’importance de cet événement, non seulement pour notre région, mais pour tout le Québec.

Un peu d’histoire. Il y a plusieurs années, certains animateurs de radio, de Montréal et d’ailleurs, ont décidé de tenter une expérience: unir tous les médias pour une collecte de denrées afin d’aider les plus démunis à passer un beau Noël. Pendant une seule journée, on oublie les cotes d’écoute, les chicanes, les égos au profit des banques alimentaires. C’est devenu un rendez-vous incontournable, d’année en année et maintenant à travers tout le Québec. Au début de décembre, on s’unit pour cette bonne cause.

Je n’ai rien contre cette cause, mais je me demande pendant combien d’années encore devrons-nous faire ces guignolées pour aider les moins nantis? À quand la fin de la pauvreté? Voilà la véritable question.

Je sais, je rêve en couleur, mais dans cette période de Noël, pourquoi pas? Nous vivons dans l’un des pays les plus riches de la planète et encore aujourd’hui, plusieurs n’arrivent pas à manger trois repas par jour. Je vous invite à vous rendre voir la Fraternité St-Michel à Rouyn-Noranda, ou son pendant dans les autres villes de notre région, et vous allez vite constater que des personnes en difficulté, il y en a beaucoup chez nous.

Une chance que ces organismes existent, on ne remerciera jamais assez les bénévoles qui leur donnent de leur temps. La pauvreté a plusieurs visages et ce n’est pas qu’une fois l’an que l’on se doit d’être généreux. Parlez-en aux professeurs et enseignants qui voient arriver, le matin, des jeunes qui n’ont même pas déjeuné, ou qui ne sont pas habillés convenablement en fonction des conditions météorologiques de chez nous.

Bien sûr, je ne vous remercierai jamais assez pour la générosité dont vous avez fait preuve à l’occasion de la récente guignolée des médias. De même que je félicite les médias, qui encore une fois cette année, ont mis leurs ressources en commun pour qu’il y ait des Noëls plus heureux chez de nombreuses familles de chez nous. J’ajouterai qu’il y a différentes façons d’aider, à l’année, et l’une d’elles est de donner aux différentes friperies de la région, nos biens ou nos vêtements qui n’ont plus d’utilité pour nous, mais qui peuvent et ont généralement une seconde vie grâce aux différentes Ressourceries Bernard-Hamel ou organismes de même nature de notre région.

On ne réglera pas le problème de la pauvreté d’un coup de baguette magique (ça n’existe pas une baguette magique, sinon, on l’aurait, comme le dit M. Brathwaite), mais chaque petit geste que l’on pose à l’égard des moins nantis de notre société compte. Ces gestes devraient se poursuivre toute l’année, car hélas, la pauvreté ne prend pas de vacances. 

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