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01 décembre 2017

Tu ne comprendras jamais?

«Allo, toi!» c’est Oncle George. Oui toi, qui crois encore naïvement que tu peux communiquer en privé par Internet. 

Toi, qui as rencontré l’amour de ta vie sur Facebook qui aujourd’hui te réclame des centaines de dollars pour éviter de mettre des vidéos trop sexy sur la grande toile. Je l’ai dit, écrit et répété. Il n’y a rien, rien, rien, de privé sur Internet. Donc, quelle que soit la plateforme que tu utilises, saches que tout peut se retrouver en des mains, ou si tu préfères, chez des individus qui n’hésiteront pas à s’en servir pour te faire chanter, ou te réclamer de l’argent en retour de leur silence, qui n’existera pas.

Les tribunaux ont confirmé à plusieurs reprises que la vie privée n’existe pas sur la Toile. Au contraire même, on peut se servir de ce que l’on y trouve à des fins personnelles en respectant les droits d’auteur et les lois qui gouvernent le monde de l’Internet. Je peux vous assurer que certains avocats y trouvent bien leur compte.

Donc, Arthur, qui vient de rencontrer une superbe beauté sur le Web, s’empresse de répondre à toutes ses demandes, qui peuvent aller très loin, comme l’ont démontré plusieurs cas de sexploitation. Lorsque l’on a mis le doigt (ou autre chose…) dans l’engrenage, il devient très difficile de mettre fin à cet exploitation; en fait, il ne reste qu’à porter plainte à la police. Celle-ci est très bien équipée pour remonter la filière, mais hélas, les accusations, et surtout les condamnations, sont peu fréquentes, car bien souvent, les exploiteurs délaissent leur site plus vite que les rats quittent le navire.

Donc, mieux vaut éviter de se mettre à nu pour tenter de séduire une belle sirène sur le Net. Surtout que cela risque de virer au cauchemar. Un sage a écrit: «Les écrits restent, mais les paroles s’envolent». Il ne croyait sûrement pas que ses sages paroles auraient un tel impact avec la venue des médias sociaux. Certains n’ont hélas pas encore compris que tout ce qu’ils écrivent comme texto ou sur n’importe quel média social peut servir de preuve contre eux.

Vous, vous avez peut-être effacé ce texto gênant, mais celui qui l’a reçu l’a peut-être publié ou partagé à tous ses «amis» et soudainement, vous vous retrouvez avec une plainte au criminel ou pire encore, avec un avis de congédiement et bien souvent, les deux en même temps. Car une fois que vous appuyez sur le bouton «envoyer», plus rien ne vous appartient, surtout pas ce message qui n’était destiné qu’à une seule personne, selon vous. Oubliez ça l’anonymat sur le Web, ça n’existe pas.

Est-ce assez clair? Je ne sais plus comment le dire pour que certains comprennent enfin. Se croyant à l’abri, certains se vident le cœur sur les médias sociaux. Les pires cas sont les ruptures de couples. On s’en donne à cœur joie. Mon expérience m’a appris que les textos de séparation sont souvent empreints d’une haine, pour ne pas dire d’une violence, qu’on hésiterait à dire si l’on était l’un en face de l’autre. Surtout, on n’hésite pas à écrire des dizaines et même des centaines de textos qui, s’ils avaient été réfléchis, n’auraient jamais franchi le clavier de l’expéditeur.

Oui, me direz-vous, mais je ne pensais pas sincèrement ce que j’ai écrit. Hélas, trop souvent, c’est la défense de ces personnes incapables de maitriser leurs émotions, mais il est trop tard. Les téléphones cellulaires, iPhone et autres gadgets sont des outils extraordinaires de communication. Ils mettent le monde à notre portée. Ils facilitent les échanges, raccourcissent les distances et sont maintenant indispensables pour le monde des affaires.

Hélas, dans les mains de certains, ces moyens de communication deviennent des armes. Si tu es frustré à un point tel que tu voudrais te défouler sur le web, je te suggère d’y penser à deux fois et plutôt de sortir prendre un peu d’air pour te calmer. Cela vaudra mieux que d’aller respirer l’air de la prison. 

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