Retour sur cet été qui n’en finissait plus

Récemment, j’étais assis à l’aéroport de Dorval. En passant, vous ne me ferez jamais, sauf cette fois-ci, mentionner que cet aéroport s’appelle Pierre-Elliot Trudeau.

C’est faux et mensonger, c’est Mirabel qui aurait dû être baptisée sous son nom avec le vol qu’il a fait des terres de Mirabel pour y bâtir le plus grand éléphant blanc que le Québec n’ait jamais connu, pire que le stade olympique.

Donc, j’étais assis à Dorval en attente d’un vol et je repensais à cet été qui fut remarquable à plusieurs points de vue. Premier été de Donald Trump à titre de président des États-Unis. Quel être insensé que ce président. En plus de dire un nombre incalculable de niaiseries sur Twitter, il se permet de menacer des feux de l’enfer la Corée du Nord qui, pas plus brillante, par son président Rocket Man, relance menace sur menace, quand ce ne sont pas des missiles. Ils sont fous ces deux-là, que je me dis. Comment éviter l’escalade qui risque de compromettre les Jeux olympiques d’hiver de 2018 en Corée du Sud? Vivement des injections de Prozac à ces deux êtres là.

Puis, comme il se doit, on revient sur la température. Si on n’a pas eu un printemps trop ensoleillé avec nombreuses inondations à la clé, on peut dire que la fin de l’été restera dans les annales. Ouragans à répétition aux États-Unis et dans les Caraïbes détruisant tout sur leur passage. Que dire de cette fin d’été, ou plutôt de cette arrivée d’automne, qui chez nous a été marquée par des records de température et de chaleur. Belle fin de saison pour les cyclistes et randonneurs.

Je sais que je saute du coq à l’âne, mais je ne peux passer sous silence la crise des migrants en provenance des États-Unis, qui a déferlé sur le sud du Québec. Même que cela a fait l’objet d’une chronique dans ces pages. Non, si j’y reviens, c’est pour faire remarquer qu’un mouvement de droite, anti-immigration, commence à voir le jour au Québec et surtout en dehors de Montréal et de sa grande région.

Principalement, dans les régions dites éloignées (maudit que je n’aime pas cette expression), ce mouvement donc, qui risque de devenir politique, pourrait obliger nos amis les politiciens à se prononcer à l’occasion de la prochaine campagne électorale. Si ce débat s’invite dans la campagne de 2018 au Québec, gare à ceux et celles qui voudront éviter d’en débattre, surtout en région.

Ce n’est pas une question de racisme, mais plutôt de se prononcer sur ceux et celles que l’on doit admettre sur notre territoire, disait cette dame du Saguenay, dont le propos ont été repris par tous les médias du Québec.

Bon, puis comme si c’était annonciateur de l’automne à venir, la saison de hockey est de retour. Un peu comme on l’avait laissée au printemps : Les Canadiens de Montréal, qui n’ont pas plus de club que l’an passé et qui risquent de trouver la saison 2017-2018 très longue. Quant à chez nous, nos deux équipes de la Ligue de hockey junior majeur du Québec pourraient encore beaucoup faire parler d’elles. Faut le faire quand même, dans une région comme la nôtre, deux équipes juniors, dont les Foreurs de Val-d’Or, qui célèbrent cette année leurs 25 ans d’existence, et les Huskies de Rouyn-Noranda, qui même en pleine reconstruction, seront des adversaires de taille.

Voilà ce que m’inspirent ces quelques heures entre deux vols. Ce fut quand même un bel été.