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02 juillet 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Arrêté moins d’un mois après sa libération

©TC Media - Patrick Rodrigue

Après avoir été libéré sous conditions malgré un risque élevé de récidive, Charles Fournier a été arrêté moins d’un mois plus tard. Il demeurera donc en détention préventive jusqu’à la fin des procédures intentées contre lui.

Âgé de 31 ans, Fournier s’est livré aux policiers le 20 juin après avoir volontairement quitté le Sentier du Nouveau Jour, un centre où il était entré, à la fin de mai, afin de suivre une thérapie fermée de 30 semaines dans les Laurentides pour régler son problème d’alcool.

C’est d’ailleurs à cette condition que la juge Renée Lemoine avait accepté de le libérer, le 23 mai au Palais de justice de Rouyn-Noranda, en attendant la suite des procédures intentées contre lui. «Je veux tout faire pour que ça réussisse, avait alors indiqué Fournier. Ça ne peut tout simplement plus continuer comme ça.»

Pas d’expulsion

Le 28 juin, soit une semaine après l’arrestation de Fournier dans les Laurentides, l’avocate de la défense, Me Nathalie Samson, a renoncé à une nouvelle enquête sur remise en liberté. La Couronne était représentée par Me Marc-André Roy.

«Mon client n’a pas été expulsé de sa thérapie, il y a volontairement mis fin. Et comme il s’y était engagé, il s’est immédiatement constitué prisonnier. Il souhaite maintenant obtenir un procès rapidement puisqu’il sera gardé en détention préventive», a expliqué Me Samson.

Le juge Marc E. Grimard a fixé au 29 août la tenue du procès. Fournier fait face à des accusations de voies de fait ayant commis des lésions contre une victime et de menaces de causer la mort ou des lésions envers un individu incarcéré au Centre de détention d’Amos. Des chefs de vol d’alcool, de méfait à l’endroit d’un téléphone et de bris de probation figuraient aussi dans ses dossiers.

Risque élevé de récidive

Le 23 mai, alors que Fournier subissait une première enquête sur remise en liberté dans ces dossiers dont les faits se seraient produits les 11 et 12 mai 2017à Rouyn-Noranda, la procureure de la Couronne, Me Mélissa Plante, s’était opposée à sa remise en liberté.

Elle avait notamment souligné le risque élevé de récidive que celui-ci présentait, son problème d’alcool récurrent depuis l’adolescence et ses tentatives infructueuses pour le régler.

La procureure avait aussi exposé les nombreux antécédents de Fournier en matière d’agressions armées, de voies de fait ayant infligé des lésions et de voies de fait, qui avaient atteint leur point culminant le 23 septembre 2009. Fournier avait alors été condamné à huit ans de pénitencier pour l’homicide involontaire de Sylvain Ouellet, survenu le 20 août 2008 à Amos.

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