01 juin 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©TC Media - Marie-Hélène Paquin

Le 29 mai au Palais de justice de Rouyn-Noranda, Gagnon, âgé de 67 ans, a plaidé non coupable aux accusations déposées contre lui. Visiblement peu satisfait de se retrouver devant le Tribunal, il a demandé à plusieurs reprises si la victime se trouvait dans la salle.

Les faits qui lui sont reprochés se seraient produits le 17 février vers 15h30 à Rouyn-Noranda. Selon ce qu’avait alors rapporté la Sûreté du Québec, les événements auraient débuté par un cas de rage au volant. À bord de son véhicule, Gagnon aurait suivi la victime jusque dans le stationnement de la Ressourcerie du Centre Bernard-Hamel, où il y aurait alors eu altercation physique. Après être remonté dans son véhicule, Gagnon en aurait percuté au moins un autre avant de quitter les lieux. Les policiers l’avaient arrêté plus tard grâce aux informations fournies par la victime.

Plus de confiance envers les avocats

Devant la juge Marie-Claude Bélanger, Gagnon a refusé de recourir aux services d’un avocat. «Je n’ai plus confiance envers personne de l’Aide juridique», a-t-il lancé.

La juge lui a fait observer qu’il lui était toujours possible de contacter un avocat d’un cabinet privé. «Considérant que votre dossier comporte des éléments de preuve complexes et que vous n’êtes pas familier avec les questions de droit, je vous recommande quand même fortement de prendre un avocat pour la suite des procédures», a-t-elle insisté. «On verra», s’est contenté de répondre Gagnon.

Celui-ci doit revenir à la Cour le 14 novembre. Il devrait alors subir son procès.