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Justice

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08 décembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Daniel Paré retourne en prison

©TC Media - Archives

Après avoir été condamné, plus tôt en 2017, à 20 jours de prison pour s’être trouvé sur le terrain d’une école, alors que cela lui est interdit depuis 2008, et ce, pour une durée de 15 ans, Daniel Paré est retourné derrière les barreaux.

Représenté in extremis par Me Claude Bédard après s’être défendu seul depuis une première arrestation à la fin d’octobre, Paré a plaidé coupable, le 4 décembre au Palais de justice de Rouyn-Noranda, à un chef de menaces de mort ou de lésions, un chef de méfait et quatre chefs de bris d’engagement.

Les événements ont débuté le 17 octobre. Lors d’une dispute avec un de ses voisins, Paré lui avait alors proféré des menaces. Quelques jours plus tard, le 20 octobre, il avait brisé une de ses fenêtres.

Après avoir été arrêté, Paré avait été remis en liberté moyennant plusieurs conditions, dont un couvre-feu. À deux reprises, les 28 et 29 octobre, il n’a pas respecté cet engagement. Il a donc été de nouveau arrêté, puis remis en liberté le 2 novembre avec de nouvelles conditions. Le 8 novembre, Paré a encore une fois été arrêté pour ne pas avoir respecté à deux reprises son couvre-feu. Cette fois, le tribunal a décidé de le garder en détention préventive.

La juge Peggy Warolin a condamné Paré à retourner en prison, cette fois pour une durée de quatre mois. En soustrayant le nombre de journées passées derrière les barreaux à titre préventif, il lui restait 92 jours à purger. À la fin de cette période de détention, il devra se conformer à une probation d’une durée d’un an.

Lourds antécédents

En juin 2008, alors qu’il résidait en Beauce, Paré avait été condamné à deux ans de prison et trois ans de probation surveillée pour contacts sexuels et incitation à des contacts sexuels sur une victime d’âge mineur et pour avoir accédé à de la pornographie juvénile. Sa sentence avait été assortie d’une interdiction, pour une durée de 15 ans, de se trouver dans un endroit public où il pouvait être en présence d’enfants âgés de moins de 14 ans.

Afin d’éviter toute confusion, nous tenons par ailleurs à rappeler que même s’il porte le même nom, Daniel Paré n’est pas le bénévole qui s’implique depuis une quinzaine d’années au sein du hockey mineur et qui est aussi musicien à ses heures.

Commentaires

23 octobre 2018

Danny Thomas Paré

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