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13 décembre 2017

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Alexandre Rannou écope d’une amende de 1100 $ et d’un an de probation

Il avait menacé quelqu’un avec un fusil de calibre .12

©Photo Facebook

Le chemin qu’a parcouru Alexandre Rannou depuis son arrestation, le 28 décembre 2016, pour différentes accusations, dont menaces armées, ont conduit la Couronne et la défense vers une proposition commune de sentence que la juge Marie-Claude Bélanger a acceptée.

«Depuis son arrestation, M. Rannou a entrepris des démarches pour se prendre en mains, a souligné le procureur de la Couronne, Me Marc-André Roy. Tout récemment, il a reçu un diagnostic de bipolarité qui expliquerait ses réactions excessives dans certaines situations.»

Escalade de tensions
Alexandre Rannou avait accueilli Pierre Lozier dans sa résidence familiale afin de le dépanner pendant plusieurs mois. Or, ce dernier ne respectait pas les règles de la maison, ce qui a poussé Rannou à lui demander de quitter les lieux. Comme M. Lozier refusait de partir, une escalade de tensions échelonnée sur plusieurs jours s’en est suivie, tant et si bien que Rannou avait fini par sortir un fusil de calibre .12 et s’en était servi pour menacer celui qui n’était plus le bienvenu chez lui. M. Lozier s’était alors enfui. Par la suite, Alexandre Rannou s’était départi de son arme dans un fossé.
«M. Rannou, a plaidé coupable aux chefs de menaces, d’avoir braqué une arme en direction d’un individu et d’avoir mal entreposé une arme, a rappelé Me Roy. Après les faits, il a reconnu qu’il aurait simplement dû appeler la police pour faire expulser M. Lozier de chez lui.»

©TC Media - Lucie Charest

Le huis clos sur la sentence d’Alexandre Rannou a été levé vendredi 20 janvier en après-midi par la juge Josée Bélanger au Palais de Justice de Ville-Marie.

Tout récemment, il a reçu un diagnostic de bipolarité qui expliquerait ses réactions excessives dans certaines situations. -Me Marc-André Roy

Soutien de ses proches
La Couronne et la défense ont toutes deux insisté sur le fait que Rannou était très bien entouré et soutenu par sa famille immédiate, qu’il n’hésitait pas à faire appel aux services qui pouvaient l’aider et qu’il était médicamenté depuis son diagnostic.
«Mon client vivait une période de grand stress au moment des faits, a fait observer Me Jean-François Lacasse. Un bloc à logements qu’il possédait venait de passer au feu. L’événement avait été suivi d’une enquête policière. Ç’a été très éprouvant pour lui. Aujourd’hui, il est plus serein et il a modifié son mode de vie.»
Sensible à ce cheminement qu’a entrepris Alexandre Rannou après son arrestation, la juge Bélanger l’a encouragé à poursuivre dans cette direction au moment de prononcer une sentence de 12 mois de probation assortis d’une amende 1100 $.
«Je vous invite à respecter les consignes de votre agent de probation et de votre médecin traitant, et de respecter la posologie de votre médication, a-t-elle insisté. Je ne voudrais pas vous revoir ici.»
 

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