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24 novembre 2017

Il a frappé sa conjointe dans le ventre alors qu’elle était enceinte

©Photo Facebook/Dave Gingras

Dave Gingras a été reconnu coupable de violence conjugale envers son ex-conjointe. Le juge Marc Ouimette l’a condamné à passer les quatre prochains mois en prison.

Gingras, qui avait choisi de ne pas être représenté par un avocat, a été reconnu coupable de voies de fait envers son ancienne petite amie et mère de son enfant. Âgé de seulement 22 ans, Gingras connaît beaucoup de problèmes liés à la violence. En mai 2016, il avait subi un autre procès pour avoir planté un couteau dans le dos d’un homme. Bien qu’il eût été acquitté des accusations, on peut tout de même constater son historique de violence.

«Plusieurs épisodes de violence ont eu lieu alors que madame était enceinte, a raconté le procureur de la Couronne Jonathan Carignan. C’est ce qui semble avoir fait débuter ces gestes, monsieur ne voulait pas de l’enfant.»

Me Carignan décrit ces épisodes comme ayant été de violence élevée. «Monsieur aurait pris les genoux de madame et les aurait enfoncés dans son ventre, par la suite aurait également porté des coups au ventre, a relaté Me Carignan. Il a également déjà pris madame par le cou jusqu’à ce qu’elle perdre presque conscience et plus tard, il l’aurait poussée alors qu’elle avait le bébé dans ses bras.»

Le procureur croit que ces gestes avaient pour but de faire perdre le bébé à son ex-conjointe. Les gestes ont été portés sur une période de 10 mois.

Une bombe à retardement

Le procureur de la couronne a soutenu que Gingras consommait beaucoup de drogues à l’époque et que sa consommation continue encore aujourd’hui. «Monsieur admet consommer du cannabis quotidiennement, il affirme que c’est pour contrôler son anxiété, a expliqué Me Jonathan Carignan. C’était le cas quand il était avec madame et c’est encore le cas après avoir été reconnu coupable, c’est donc fort inquiétant que monsieur n’ait pas changé ses habitudes.»

«Monsieur semble être immature, impulsif et influençable. Il démontre des lacunes au niveau de la conscientisation, a lancé Me Carignan. Malheureusement, il a une énorme courbe à remonter et selon ce que je comprends, cela ne semble pas vouloir changer. Monsieur ne démontre pas de scrupules et n’a pas mis en branle de processus de réhabilitation. Il est, à mon sens, une bombe à retardement.»

La peine

Bien que la suggestion de la Couronne fût d’une peine de prison de six mois, le juge Marc Ouimette lui a plutôt donné une peine de quatre mois suivie d’une probation de deux ans.

De son côté, Gingras n’a pas eu d’arguments à présenter au juge en sa défense. «Je ne sais pas ce que je peux faire face à ça, je ne peux pas rien dire d’autre», a déclaré Dave Gingras au juge.

Le seul facteur atténuant que le juge a pu trouver dans ce dossier concerne les regrets évoqués par Gingras. Or, la Couronne avait trouvé ces regrets douteux, puisqu’il niait avoir posé les gestes reprochés par son ex-conjointe.

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