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17 novembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Deux juges pour Richard St-Michel

©TC Media - Archives/Thierry de Noncourt

Afin de garantir les droits de Richard St-Michel, son procès pour menaces, délit de fuite et conduite dangereuse sera séparé en deux parties distinctes, chacune présidée par un juge différent.

Le 17 novembre au Palais de justice de Rouyn-Noranda, St-Michel, qui se représente sans avocat, est encore une fois revenu à la charge dans le combat qu’il prétend mener au nom de 70 000 handicapés. «Ma vie est en danger, a-t-il lancé à la juge Peggy Warolin. Le transport adapté est supposé être gratuit; c’est mon droit. Je lance donc un S.O.S. Mayday! À l’aide! Permettez-moi de déposer au greffe des documents en ce sens.»

La juge lui a fait comprendre qu’en tant que juge de la Cour du Québec, elle ne pouvait aller en appel de la décision de quérulence rendue contre lui le 30 septembre 2016 par un juge de la Cour supérieure du Québec. «De toute manière, le transport adapté ne nous concerne pas dans le présent dossier, a-t-elle tranché. Nous sommes ici uniquement pour les accusations déposées contre vous.»

Pour protéger les droits de l’accusé

La procureure de la Couronne, Me Mélanie Gagné, a demandé à la juge Warolin de passer immédiatement au procès, ce à quoi St-Michel ne s’est pas objecté. «Monsieur a donné sa version des faits dans les médias, et il est évident qu’il entend contester les faits, a-t-elle fait valoir. Nous pouvons donc passer directement au procès afin d’éviter des étapes inutiles.»

La juge Peggy Warolin a acquiescé à cette requête. «Afin de protéger vos droits et pour s’assurer que les dossiers ne s’influenceront pas mutuellement, ceux-ci seront soumis à deux juges différents», a-t-elle expliqué à l’accusé.

Ainsi, le procès pour menaces de mort ou de lésions envers les élus municipaux de Rouyn-Noranda transmis le 3 novembre à trois employées de la firme d’avocats Cain Lamarre a été fixé au 23 mars 2018. Il aura lieu devant le juge Claude P. Bigué. Quant au procès pour délit de fuite et conduite dangereuse qui auraient été commis le 17 juillet, celui-ci aura lieu le 18 avril 2018 devant le juge Marc E. Grimard.

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