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13 novembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Richard St-Michel tente de relancer sa croisade devant les tribunaux

©TC Media - Archives/Thierry de Noncourt

S’il a plaidé non coupable aux accusations criminelles qui pèsent contre lui, Richard St-Michel a surtout profité de son passage devant la juge Peggy Warolin pour relancer une fois encore au tribunal sa croisade pour les handicapés du Québec, et ce, même si cela lui est interdit depuis le 30 septembre 2016.

Âgé de 66 ans et se représentant sans avocat, St-Michel a comparu au Palais de justice de Rouyn-Noranda, le 13 novembre, pour répondre à des chefs de menaces de mort envers les élus de Rouyn-Noranda, de conduite dangereuse et de délit de fuite. Visiblement confus, il a fini par enregistrer un plaidoyer de non-culpabilité pour immédiatement enchaîner avec son sujet de prédilection.

«Ça fait quatre ans que je représente 70 000 handicapés du Québec. L’hiver arrive et plusieurs vont mourir. Je vous le dis, Votre Honneur, des gens vont mourir. C’est un S.O.S. Mayday!», a-t-il lancé à l’endroit de la juge Warolin qui, tout de go, lui a répondu: «Quel est le rapport avec vos accusations?».

Quérulence

St-Michel a alors fait référence à la décision rendue le 30 septembre 2016 par le juge Bernard Tremblay, de la Cour supérieure du Québec, en vertu de laquelle il n’a plus le droit d’introduire aucune demande en justice sans avoir obtenu l’autorisation du juge en chef de la Cour concernée.

«Un juge a déterminé que je suis quérulent. Je n’ai donc plus le droit de défendre les handicapés. Je vous demande donc, Votre Honneur, de me permettre de déposer une nouvelle demande. Vous représentez la Justice et j’y crois», a exposé St-Michel à la juge Peggy Warolin.

«Je suis heureuse de l’apprendre», a répondu cette dernière, qui a ordonné le report du dossier de St-Michel au vendredi afin de permettre au greffe de procéder à des vérifications en matière de quérulence. C’est alors que l’ancien candidat à la marie de Rouyn-Noranda saura à quelle date il doit revenir à la Cour pour la suite des procédures.

Deux dossiers

Les accusations qui pèsent contre St-Michel font référence à deux dossiers. Dans le premier, il s’agit de faits qui se seraient produits le 17 juillet 2017. Après avoir été interpellé par un policier à la suite d’un appel d’un témoin qui l’aurait vu et entendu proférer des menaces de vandaliser le Palais de justice de Rouyn-Noranda, St-Michel se serait enfui à bord de sa voiture.

Le deuxième dossier fait référence à des gestes que St-Michel aurait commis le 3 novembre 2017 chez Cain Lamarre avocats et notaires. Selon la dénonciation, il aurait proféré à trois membres du personnel une menace de causer la mort ou des lésions aux élus municipaux de Rouyn-Noranda. Après avoir passé la soirée électorale en détention préventive, l’ancien candidat au poste de maire a été libéré sous plusieurs conditions, dont l’interdiction de se rendre à l’hôtel de ville de Rouyn-Noranda et d’approcher ou d’entrer en contact avec les élus.

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