Décès à la mine Westwood

On ne sait pas encore s’il s’agit d’un accident de travail ou d’une mort naturelle

©La Frontière/Le Citoyen - Archives/Patrick Rodrigue

La CNESST enquête sur les circonstances entourant un décès survenu dans la matinée du 12 février à la mine Westwood d’Iamgold.

Âgé d’une soixantaine d’années, l’homme a été retrouvé inconscient un peu après 7h30 dans l’usine de traitement du minerai. Il a d’abord été transporté à l’infirmerie de la mine, puis au Centre hospitalier de Rouyn-Noranda, où son décès a été constaté.

La CNESST a dépêché deux inspecteurs sur les lieux pour déterminer les circonstances du drame. «L’enquête permettra de déterminer s’il s’agit d’un accident de travail ou d’une mort naturelle. Pour l’instant, c’est tout ce qu’on peut dire», a indiqué Yvon Grégoire, communicateur à la CNESST.

Presqu’un an jour pour jour

Même s’il n’est aucunement lié à ce dernier, ce décès survient presqu’un an jour pour jour après l’accident de travail qui avait coûté la vie à Pierre Audet. Le 23 février 2017, cet opérateur de chargeuse-navette à l’emploi des mines Doyon-Westwood depuis plus de 35 ans avait été découvert sans vie à proximité de son véhicule, à plus de 1000 mètres sous terre, vers la fin du quart de travail de nuit.

Dans un rapport publié le 15 août, la CNESST avait conclu que sa mort avait été provoquée par un mauvais ajustement d’un système de sécurité, combiné à une erreur humaine et à un hasard malencontreux.

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