Un grand succès pour la refonte des Langues sales

©Photo La Frontière/Le Citoyen - Marc-André Gemme

De retour cette année, le Festival des Langues sales faisait peau neuve. L’absence du concours de bitchage de village a fait place aux bitches du village.

Le plus gros événement du Festival a sans doute été le spectacle des bitches du village. «Ce sont toutes des drag-queens de l’Abitibi-Témiscamingue, dont Phoenix qui fait du drag depuis plus de 18 ans», a expliqué Mélanie Ouellette, membre du comité organisateur du Festival.

Pour le spectacle, les filles de la troupe Une femme et demie ont utilisé le thème du festival pour bitcher la région. Elles ont également profité de la soirée pour initier une drag-queen originaire de La Sarre, Queen S.

Des artistes régionaux

Le Festival a débuté le jeudi 26 avril par une soirée Open Mic au Rouge Café. «C’est l’fun comme soirée parce que ça change des gros shows professionnels, ça permet de voir les artistes de la place et ça démontre la qualité culturelle qu’on retrouve ici», a expliqué Derrick Frenette.Il rappelle également que c’est dans des événements similaires que sa propre carrière a débuté.

Par la suite, la Sale ligue d’improvisation a tenu son match des étoiles. Six joueurs étoiles avaient comme mission de réaliser leur fantasme de joueur. Chaque joueur avait proposé un thème qu’il voulait explorer.

Derrick Frenette, originaire de Val-d’Or agissait comme porte-parole du Festival pour une huitième année. «Pour moi, c’est comme des vacances de venir ici. J’ai du fun quand je viens ici et les humoristes que j’amène sont heureux d’être là», a expliqué M. Frenette.

Du talent à venir

Vendredi, le show d’humour de la relève était de retour. Organisé et animé par Derrick Frenette, ce dernier a invité trois humoristes qui en sont au début de leur carrière. «La carrière de Maude Landry est sur un bel erre d'aller, elle a récemment été embauchée comme chroniqueuse pour Marc Labrèche. C’est une régulière au Bordel Comédie Club de Montréal et elle vient de terminer une tournée avec Patrick Groulx», a expliqué Derrick Frenette.

©Photo La Frontière/Le Citoyen - Marc-André Gemme

Les humoristes de la relève ont charmé les spectaceurs du Théâtre de poche.

Outre Maude Landry, l’humoriste acadien JC Surette a également foulé les planches du Théâtre de poche. «C’est un gars très efficace et très drôle, un punch n’attend pas l’autre avec lui», a-t-il souligné. Pascal Cameron quant à lui a offert un humour plus noir, mais très agréable.

De la musique à revendre

Bien évidemment, l’humour était l’objet principal du Festival, mais la musique y était également omniprésente.

Des artistes de rue tel que le duo Onglépick a offert des prestations dans des lieux inusités comme le hall du Villa Mon Repos ou la terrasse du Rouge Café. La soirée karaoké du jeudi s’est avérée très populaire. Vendredi, Louis-Philippe Gingras a offert une prestation intime au bar Chez Paré et les gagnants du Frimat, Shawn Wine & the Winos ont fermé la soirée du vendredi au Resto-bar La Relève.

Le duo Onglépick a offert un beau spectacle gratuit.

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