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26 avril 2018

Du signet au sac réutilisable et artistique

Campagne Prendre le temps des bibliothèques publiques

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Marie-Eve Bouchard

Pour sa trentième édition, un vent printanier souffle la campagne Prendre le temps du Regroupement des bibliothèques publiques de l'Abitibi-Témiscamingue. Après avoir offert des signets aux visiteurs des bibliothèques, c'est maintenant à un sac réutilisable et artistique qu'ils auront le privilège de se procurer.

Vendu au coût de 2$ dans toutes les bibliothèques publiques de la région et du Réseau Biblio, le sac deviendra un objet de collection puisque disponible en édition limitée.
C'est l'artiste autodidacte Daniel Sigouin, de Rouyn-Noranda qui aura eu l'honneur de créer l'œuvre qui orne le premier sac bleu.
Tout comme les signets, le sac permettra de mettre en valeur un artiste de la région. Chaque année, ce sera une bibliothèque différente du réseau et un artiste qui auront le plaisir de produire le sac», a expliqué Esther Labrie, directrice générale de la bibliothèque de Rouyn-Noranda. L'année prochaine, ce sera au tour de la bibliothèque de La Sarre d'être responsable du projet.
«Le sac est un beau produit de promotion et les gens pourront l'apporter partout. La campagne Prendre le temps valorise chaque année des artistes en arts visuels de la région en les associant à la thématique de la lecture», a suggéré Michelle Bourque, présidente du Regroupement des bibliothèques publiques de Rouyn-Noranda et responsable de la bibliothèque de Val-d'Or.
Mettre en valeur les lieux
Ce qui fait également le bonheur de Daniel Sigouin, l'artiste, qui est très fier de voir son œuvre reproduite sur un médium peu commun. «Je crois que je vais commencer à me collectionner» a-t-il lancé lors du lancement de la campagne.
L'œuvre, une estampe numérique, met donc en valeur le salon Bradley situé à l'entrée de la bibliothèque de Rouyn-Noranda. «Je trouvais que c'était un lieu unique. Ce n'est pas toutes les bibliothèques qui ont un aussi beau salon. J'ai enlevé le plafond, ajouté des outardes qu'on peut presque entendre passer puis reproduit l'horloge qu'on remarque toujours en entrant dans la bibliothèque. Puis au lieu du plancher, j'ai représenté des marécages, bien typiques de l'Abitibi», a expliqué l'artiste très heureux du produit fini.
 

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