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04 mars 2018

Alejandra Ribera à coup d'images

©(Photo gracieuseté – Bruno Rizzato)

Créatrice d'ambiances sonores avec une voix unique à la Tom Waits, Alejandra Ribera sera de passage en Abitibi pour présenter les pièces de son plus récent album This Island.

Cet album, elle l’a voulu comme un cocon, enveloppant et reflétant bien l'ambiance qui régnait dans le studio entre elle et ses deux musiciens, Jean-Sébastien Williams et Cédric Dind-Lavoie.
«Nous nous sommes connus il y a trois ans, lors de la tournée de mon premier album, et il s'est développé tout de suite une chimie entre nous. On a voulu reproduire l'énergie de la scène sur l'album. Donc, <@Ri>This Island<@$p>, c'est très nous, très vulnérable», raconte Alejandra.
En toute intimité
Sur scène, que ce soit dans l'atmosphère du Petit Théâtre à Rouyn-Noranda (12 mars) ou celle de L'Amalgame d'Amos (11 mars), l’invitation est lancée à partager l'intimité du trio. Les chansons du dernier album figureront bien sûr au programme, mais également des pièces du premier disque La Boca. Cet album est plus enveloppé, très différent et réalisé par Jean Massicotte, qui a travaillé notamment avec la regrettée Lhasa De Sela. Alejandra a d'ailleurs souvent été comparée à Lhasa, surtout pour l'énergie transmise dans sa voix.
«Je fais aussi quelques reprises comme C'est la vie de Jim Corcoran et aussi Mommy de Pauline Julien», énumère l'artiste.
Une artiste impressionniste
Alors que l'inspiration passe souvent par la vie quotidienne ou les histoires des autres, pour Alejandra Ribera, c'est plutôt une image qui fera grandir en elle une nouvelle pièce musicale.
«Je suis très visuelle, donc c'est une image, un détail qui viendra donner naissance à une chanson. Par exemple, dans Russian Plates On Michigan Avenue, la première pièce de l'album, c'est l'écrin dans lequel un collectionneur de papillons les conserve qui m'a inspiré. C'est l'amour, la tendresse envers le papillon dans ce geste du collectionneur que j'ai voulu exprimer», élabore celle qui a aussi du talent en peinture.
«J'aime fonctionner par métaphore. Je souhaite exprimer des sentiments, mais laisser la place à l'interprétation personnelle de celui qui écoute», ajoute-t-elle.
Alejandra Ribera partage sa vie entre Londres et Montréal. Londres, pour écrire, jouer à la touriste, marcher et se permettre une certaine liberté qui se reflète dans ses créations, et Montréal, qui représente l'amour et la communauté musicale.
 

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