Culture
Retour21 mars 2018
La persévérance de Martin Perrizolo
©gracieuseté
Il y a 22 ans que Martin Perrizolo roule sa bosse dans le milieu du showbizz. Tour à tour auteur et comédien, ce n'est qu'il y a huit ans qu'il a choisi l'humour comme carrière officielle. Il présente actuellement son premier one man show officiel, Nous. Il sera de passage à Amos, Rouyn-Noranda, Val-d'Or et La Sarre.
«C’est un spectacle de stand-up comique dans la plus pure tradition, sans flafla et juste avec quelques éclairages, qualifie l'humoriste. Mais avec le temps, je constate que je ne me suis pas donné la tâche facile avec ce premier spectacle.»
Des sujets sérieux avec humour
Au lieu de parler de relations de couple et autres sujets de prédilection habituels des humoristes, Martin Perrizolo aborde plutôt la surconsommation, l'environnement et les rapports avec le téléphone intelligent, entre autres. «J'avais envie de parler de thèmes sérieux, en les rendant drôles», affirme-t-il.
Il parle aussi de l'achat de sa nouvelle télé, de la nourriture et fait aussi un clin d'œil à sa participation à l'émission Expédition extrême, où il a «pété sa coche».
Alors que la tournée se poursuivra jusqu'à la fin 2018, Martin Perrizolo est présentement en tournage de la troisième saison du talk-show MariPier! et il a d'autres projets à venir sur la table.
Chose certaine, c'est en tant qu'humoriste que Martin Perrizolo se sent le mieux. «L'humour te permet d'être plus touche-à-tout, de faire autant de l'écriture que de la mise en scène, d'être plus proactif, alors que le métier de comédien, c'est bien de jouer avec les autres, mais c'est fait d'attente: attendre sur le plateau que ce soit son tour, attendre que le téléphone sonne, etc.»
Trop jeune pour faire de l'humour
Là où il se fait parfois qualifier de looser puisque les années ont passé avant que le succès frappe à sa porte, il faut plutôt y voir un cheminement, une sagesse mais surtout de la persévérance.
«On a tous un peu de looser en nous et je l'accepte. Ce n'est peut-être pas étranger aux rôles qu'on me confie, comme Jean-François dans Les Beaux malaises, admet-il. Bref, j'ai gradué assez jeune de l'École nationale de l'humour. À 19 ans, je me trouvais trop jeune pour assumer le métier d'humoriste. Je manquais de vécu et tout ce que j'avais comme souvenirs, c’était ceux de l'école. Je n'avais pas envie de faire ce type d'humour. Donc, j'ai attendu. Je me suis formé. J'ai écrit pour Un gars, une fille, entre autres, où j'ai appris avec une équipe formidable. J'ai toujours travaillé dans le milieu avant de trouver mon bon filon.»
Martin Perrizolo sera en spectacle le 21 mars à 19h30 au Théâtre des Eskers d'Amos, le 22 mars à 20h au Théâtre du Cuivre de Rouyn-Noranda, le 23 mars à 19h30 au Théâtre Télébec de Val-d'Or et le 24 mars à 20h à la Salle Desjardins de La Sarre.
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