21 février 2018

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©Photo gracieuseté

Avec le temps, Alexandre Poulin a acquis une certaine maturité dans l'organisation de ses tournées, alternant entre les dates de spectacle et des périodes d'accalmies qui lui permettent de se ressourcer. Si bien qu'il est particulièrement heureux de remonter sur les planches. «Je crois qu'on a réussi à établir une belle chimie avec ce spectacle», estime-t-il.
Raconter des histoires
Malgré un album musicalement assez complet, section de cuivres inclus, Alexandre Poulin a privilégié une formule intime en format trio pour la portion spectacle.
«Grâce aux musiciens multi-instrumentistes, on réussit à faire suffisamment de bruit. Étonnamment, on respecte la ligne musicale de l'album sans trop dévier. C'est certain qu'on a dû revisiter certaines chansons, mais sans les dénaturer», soutient l'artiste originaire de Sherbrooke.
Comme pour ses chansons, Alexandre Poulin aime raconter des histoires à son public lors des spectacles. Des histoires qui donnent un sens aux chansons à venir, des histoires, en fait, qui, mises l'une derrière l'autre, finissent par former une seule et même trame. «C'est là que je me permets d'improviser. Je réussis à surprendre mes musiciens, car ils savent où je dois me rendre, mais ils ne savent jamais quelles routes je vais emprunter», promet-il.
Écrire pour les autres, écrire pour soi
Entre les périodes de tournée, Alexandre Poulin profite de ses blocs de repos pour passer du temps en famille et avec ses amis, puis écrire des chansons pour d'autres. «Si je veux que mon métier demeure une passion, comme un feu, il faut de l'air autour», compare-t-il.
Alors que la tournée se poursuivra jusqu'à la fin de 2018, l'auteur ne prévoit pas travailler à un nouvel album avant 2019. Bien que quelques lignes ou idées traînent dans ses carnets pour Alexandre Poulin, l'écriture de ses propres chansons lui demande un don de soi plus grand.
«Normalement, je me loue un chalet dans le bois et je m'isole pour quelque temps. Je pars pour mieux chevaucher la bête, l'attirer et la nourrir. C'est très intense comme processus», explique-t-il.
Alexandre Poulin sera de passage au Théâtre des Eskers à Amos le 22 février à 20h, au Théâtre Le Rift de Ville-Marie le 23 février à 20h, à la salle Félix-Leclerc de Val-d'Or le 24 février à 20h (complet) et au Théâtre du Cuivre de Rouyn-Noranda le 25 février à 14h.