Moment d'évasion romantique à saveur abitibienne

Un troisième roman pour Marie-Millie Dessureault

©gracieuseté

Marie-Millie Dessureault a commencé à écrire pour se défouler en s'inspirant de sa réalité de célibataire. Voilà qu'elle présente son troisième livre en trois ans avec la sortie de On flushe…pis on recommence! (en pratique).

Bien que plus de quatre mois séparent la sortie des deux tomes des aventures de Samuelle, l'auteure Marie-Millie Dessureault a rédigé l'ensemble de l'œuvre en parallèle.
«Au départ, je pensais plus faire une trilogie comme le personnage principale poursuit des études universitaires. Mais j'ai eu peur de manquer de jus. Donc, j'ai séparé ses aventures entre la théorie et les stages», raconte l'auteure qui habite à La Sarre.
En stage
Ainsi, dans ce deuxième tome, l'héroïne, Samuelle, 'celle qui a tout flushé pour faire des études kinésiologie à l'Université de Sherbrooke', doit rapidement se trouver un premier stage puisque celui qu'elle devait faire avec les Foreurs de Val-d'Or a été annulé à la dernière minute.
Celle qui est habituée à se retourner sur un dix cennes se retrouve avec une équipe de hockey de Montréal à mi-temps et dans un centre communautaire. Entre les entraînements de yoga avec les jeunes joueurs de hockey dont elle a réussi à gagner le respect, les journées à attendre au centre à courir après Maurice-le-pas-bon pour savoir qu'elle sera son mandat pendant son stage et les pesées avec ses meilleurs amis Cassandre et François, l'amour viendra peut-être se pointer le bout du nez pour Samuelle.
«Je crois qu'entre le premier et le deuxième tome, il y a une belle évolution chez Samuelle. Elle est une espèce de force tranquille. Bien qu'elle ne soit pas celle qui veut à tout prix se démarquer et qui n'est pas toujours fonceuse, elle se surprend à s'affirmer davantage», soutient l'auteure qui est d'abord enseignante de mathématiques à la Polyno de La Sarre.
À l'opposé
Un personnage très loin de sa créatrice qui a d'ailleurs dû apprivoiser Samuelle pour mieux l'apprécier. «J'ai eu de la difficulté au départ à faire réagir Samuelle de la bonne façon. Alors que dans mon premier roman <@Ri>Maudits bas jaunes!<@$p>, le personnage c'était vraiment moi. Je suis plus du genre fonceuse et pas gênée, ce que Samuelle n'est pas», compare Marie-Millie Dessureault. C'est avec l'aide de sa correctrice littéraire, qui lui a partagé quelques pistes, que Marie-Millie a réussi à apprécier et à mieux comprendre son personnage.
Cette suite a donné l'occasion à Marie-Millie d'aller dans un autre registre puisque les personnages et l'histoire sont placés. « J'ai pu aller vers des moments plus touchants et j'ai aimé ça. Bien que j'adore faire rire les gens et que je considère que c'est la beauté de la chic-lit que d'être légère, j'ai aimé travailler dans cette zone-là», affirme-t-elle.
Réalité abitibienne
Pour l'instant, Marie-Millie Dessureault n'a pas d'autres projets d'écriture bien qu'elle jongle avec quelques idées sans avoir trouvé de lignes directrices. «L'écriture me manque, s'exclame-t-elle, mais depuis le début de l'année scolaire, je n'ai pas eu le temps.»
Chose certaine, elle souhaite demeurer dans le même style littéraire. «Disons que je suis une aimant à situations cocasses et j'ai une bonne oreille donc les gens autour de moi me raconte pleins de choses», soutient-elle.
Le tout en situant son récit ou ses personnages à proximité d'une réalité toute abitibienne. «Je trouve qu'on parle peu de la réalité des régions dans la littérature. Chercher l'amour en région, c'est un autre genre de défi que si on habite à Montréal. C'est pas vrai que tu vas pouvoir aller au resto trois fois dans la même semaine avec trois gars différents sans que toute la ville ne soit au courant et que ça ne parvienne pas aux oreilles de ta mère. Je tenais donc à refléter cette réalité», mentionne Marie-Millie Dessureault.

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