Culture
Retour16 janvier 2018
Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca
Faceless Orphans perçu par certains comme les sauveurs du rock
©Gracieuseté
Le groupe rouynorandien, Faceless Orphans n’a été fondé qu’en 2016 et déjà, il impressionne la critique.
Tantôt comparé à Alice In Chains, tantôt au Ozzy Osbourne des années 1990, le groupe formée de Jean Landry à la voix et aux textes, Francis Camirand et Carle Marcotte à la guitare, Marco Lamarche à la batterie et Michaël Gervais à la basse est perçu comme le sauveur du rock brut par plusieurs.
«Il n'est pas facile d'établir une identité en matière de musique rock parce qu’une grande partie du vocabulaire rock a été surexploitée, mais Faceless Orphans a réussi à faire exactement ça sur son album. Les chansons sont mélodieuses et agressives à la fois, les guitares sont bruyantes et croustillantes et l'intention est clairement de faire vibrer la baraque» (traduction libre), a écrit Mike O’Cull, journaliste musical indépendant, publié chez Indie Band Guru. Selon d’autres critiques, les dieux du rock se réjouiraient de la venue du groupe.
Un producteur de renom
Le groupe a su attirer l’attention de Mark S. Berry, un producteur international originaire de Brooklyn, dont la maison de production, Attack Media Group, est établie à Toronto. Il a, entre autres, travaillé avec de grands noms comme David Bowie, Billy Idol, Paul McCartney, Yes et Voivod, pour ne nommer que ceux-là. «Notre chanteur, Jean Landry a un ami commun avec Mark et il lui a envoyé quatre chansons enregistrées seulement avec guitare et voix. Mark a répondu que s’il pouvait en faire dix comme ça, il allait produire notre album», a expliqué Carle Marcotte.
Vers un premier show à Rouyn-Noranda
©Gracieuseté
Michaël Gervais, bassiste du groupe.
Le groupe a enregistré son premier album à Toronto en août 2017. La formation a ensuite signé un contrat d’enregistrement, de production et de distribution en ligne sur les plateformes Spotify, iTunes et le reste. Les musiciens prévoient faire leur premier spectacle à Rouyn-Noranda pour remercier tous ceux qui les ont encouragés.
«Nous n’avons pas encore de date, mais on y travaille, a indiqué Carle Marcotte. Ce projet avait pour but d’enregistrer quelque chose qui nous ressemblait. Nous sommes très confiants. Bientôt, nous allons pouvoir jouer notre musique sur scène.»
De grosses journées de travail
Il a raconté comment s’était déroulée l’expérience des cinq musiciens à Toronto, où ils ont séjourné deux semaines en apprenant à se connaître davantage. C’était, pour la plupart, la première fois qu’ils se rendaient dans la métropole ontarienne.
«Nous étions seulement deux personnes dans le groupe à parler anglais, mais les gars du studio faisaient des efforts pour que tout le monde se comprenne. C’était de grosses journées de travail. Nous avons développé une bonne chimie assez rapidement. Nous sommes arrivés sans grandes attentes. Nous avons enregistré en nous laissant aller. Mark est un gars très calme, qui sait ce qu’il veut. Il nous faisait reprendre des bouts ou ajouter des choses. C’était vraiment le fun», a raconté M. Marcotte.
Le guitariste décrit le style de musique du groupe comme étant du rock alternatif. Lors de l’enregistrement de l’album à Toronto, Michaël Gervais ne faisait pas encore partie du groupe. Il est maintenant un membre à part entière.
Un lot de 1000 disques a été imprimé, et les membres du groupe en font la distribution. «Il y en a déjà près de 300 de vendus», a confié M. Marcotte. Pour se procurer le CD, visitez la page Facebook du groupe. Plus de 900 articles promotionnels avaient déjà été vendus, avant même que l’album ne soit enregistré.
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