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20 juin 2017

Une murale pour unir les deux pavillons de Sacré-Cœur

©TC Media - Marie-Hélène Paquin

Séparée en deux pavillons depuis l’an dernier, l’école Sacré-Cœur est maintenant unifiée grâce à une œuvre murale à laquelle tous les élèves ont participé. L’artiste Andréane Boulanger a dirigé le projet, grâce à l’initiative d’enseignantes.

Le premier cycle du primaire ainsi que les classes d’adaptation scolaire, qui accueillent entre autres des élèves autistes, sont dorénavant installés dans le pavillon Petit Sacré-Cœur, anciennement le pavillon L’Élan.

«On voulait créer un projet où tous les élèves allaient se rassembler autour d’un produit final, a fait savoir Catherine Perreault, enseignante de première et deuxième année. On voulait créer un lien d’appartenance entre les deux établissements.»

Murale

L’idée d’une murale a rapidement germé dans la tête du comité culturel de l’école. Cette murale serait installée sur la portion de la clôture accessible aux deux écoles, et serait recto-verso, pour que tout le monde puisse l’apercevoir dans la cour de récréation.

Grâce au programme «La culture à l’école» du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, l’artiste Andréane Boulanger a pu prendre part au projet qui a réuni 457 élèves. «Ils [les enseignants] savaient que je suis habituée de travailler avec les enfants et que je n’ai pas peur des gros projets», a fait savoir Mme Boulanger.

Pour être un gros projet, c’est un gros projet. «C’est 24 panneaux de 4x8 pi, donc 200 pieds linéaires, 457 enfants, ça a duré sept semaines, a précisé l’artiste visuelle. La volonté de l’école était de faire un trait d’union entre les deux cours d’école, d’ajouter de la couleur, de la vitalité.»

La démarche

L’artiste s’est donc inspirée de cette base et a travaillé avec chaque classe, de la maternelle allant jusqu’aux élèves autistes de 21 ans. «Je me suis demandé : qu’est-ce que c’est que Sacré-Cœur? Je me suis attardée à qui étaient les enfants qui fréquentent l’école, dans quel quartier on est. C’est des champions Sacré-Cœur, c’est des sportifs, qui gagnent des médailles, aux Ingénieux aussi. C’est très vivant, ils sont cultivés. Je suis partie de ça, de la fougue. On est dans une œuvre qui est en mouvement.»

Chacun y a donc mis du sien, étape par étape. «J’ai vu ça comme un orchestre. C’est comme si les maternelles jouaient du violon, que chacun avait sa partition à jouer. J’ai superposé les niveaux», a imagé Mme Boulanger.

Le résultat final est coloré et arbore des portraits d’élèves qui fréquentent l’école, qui sont maintenant immortalisés pour de nombreuses années à venir.  

L’œuvre n’appartient pas seulement à l’école, mais au quartier aussi -Andréane Boulanger

Enrichissant pour les élèves

Les élèves étaient très fiers d’avoir pris part à ce beau projet. «C’était vraiment le fun, c’était collectif. J’avais l’impression de faire partie de l’œuvre, de donner de ma vie à l’œuvre et je trouvais ça beau», a commenté Félixe Rivest-Leclerc, élève de deuxième année de la classe de Mme Perreault.

«J’ai trouvé ça vraiment le fun, parce que j’aime ça peinturer. Je trouve le résultat vraiment beau», a ajouté Alix Gélinas, élève de première année. Elle était très heureuse d’avoir appris des techniques de peinture d’une artiste professionnelle.

©TC Media - Marie-Hélène Paquin

©TC Media - Marie-Hélène Paquin

©TC Media - Marie-Hélène Paquin

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