01 novembre 2017

Partager sur les réseaux sociaux

©gracieuseté

Le film Yolanda a été présenté en première mondiale dans l’après-midi du 1^er novembre. La scénariste, réalisatrice et productrice Jeannine Gagné a indiqué lors de son allocution avant la projection que les artistes n’avaient pas encore eu l’occasion de visionner le produit final.

Le scénario a été écrit en pensant aux deux acteurs principaux, Paul Ahmarani et Margot Campbell. «J’ai eu l’occasion de travailler avec eux il y a de cela 10 ans. Ils avaient tellement apprécié le fait de jouer ensemble qu’ils m’ont demandé d’écrire un film où ils pourraient le faire à nouveau. J’ai voulu écrire des personnages qui allaient leur convenir», a raconté Mme Gagné.

Les deux acteurs ont apprécié leurs retrouvailles. «Ils aimeraient pouvoir de nouveau travailler ensemble. Ils m’ont demandé de faire une suite, mais ce n’est pas si simple que cela pour moi», a rapporté Mme Gagné.

Le personnage de Solange est une personne heureuse qui a tendance à faire confiance aux gens, peut-être même un peu trop. La gaieté et l’optimisme de Solange contrastent avec le côté blasé et désabusé de Tom, joué par Paul Ahmarani, qui n’attend plus grand-chose de la vie. Une complicité naîtra entre les deux.

À la fin de la projection, les commentaires recueillis ont été très positifs. «Les gens trouvaient qu’il s’agissait d’un film réconfortant, plein de tendresse et de vie. Ils ont été émus par Margot, bien que Paul les ait touchés aussi», a rapporté la scénariste.

Montréal, un personnage

La ville de Montréal agit pratiquement comme un troisième personnage tout au long du film. Le personnage incarné par Margot Campbell redécouvre la ville puisqu’elle n’y est pas allée depuis 50 ans. Les lieux et les gens qui composent Montréal sont filmés avec beaucoup de réalisme.  

«On voit Montréal d’une manière différente de celle que l’on voit habituellement, a souligné Jeannine Gagné. C’est mon plaisir de mettre en lumière les choses du quotidien. Je me permets de filmer des gens qu’on ne mettrait pas de l’avant habituellement. L’humanité est diversifiée et j’ai eu du plaisir à prendre des photos des gens», a indiqué Jeannine Gagné.

Cette façon de faire a permis d’intégrer un éventail de personnes qui ne serait pas au cinéma en temps normal. Jeannine Gagné les a intégrés dans son film à la manière d’un collage.

«C’est une expérience que j’ai tentée. Les scènes de fiction se détachent clairement des scènes du quotidien. Ça fonctionne bien et j’aime bien explorer. Je voulais générer des émotions», a précisé Mme Gagné.