Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Culture

Retour

29 octobre 2017

Patrick Huard: un raconteur d’histoires avant tout

©TC Media - Marie-Hélène Paquin

Les festivaliers ayant eu la chance prendre part au brunch-conférence de Patrick Huard ont pu en apprendre un peu plus sur l’artiste qui se cache derrière le plus grand blockbuster au Canada, mais aussi sur ses méthodes de travail.

Animé par le cinéaste et enseignant Martin Guérin, ce brunch-conférence a touché à tous les volets de la carrière cinématographique de Patrick Huard. Celui qui porte les chapeaux d’auteur, réalisateur, comédien et producteur a parlé de ses premières amours au cinéma, de sa vision du cinéma québécois, de ses projets coups de cœur et de sa méthode de travail très organisée lorsque vient le temps d’écrire un scénario.

Celui qui s’est d’abord fait connaître comme humoriste avant de plonger dans l’univers cinématographique a adoré l’exercice. «J’adore ça, ça ne m’arrive que quelques fois d’en faire et j’aime beaucoup ça. On n’a pas beaucoup la chance d’avoir le temps d’exprimer une pensée sur quelque-chose aujourd’hui, tout va tellement vite, tout est rapide. Ce qui me fait de la peine, c’est qu’on a manqué de temps pour prendre les questions du public, mais j’aurais pu parler encore deux heures.»

Savoir raconter

Laquelle des facettes de son métier aime-t-il le plus? «C’est un mélange de tout ça. Moi, ce qui m’importe, c’est de raconter des histoires au monde, alors je prends différents moyens pour le faire. Quand je suis acteur, je me mets au service de l’histoire, quand j’écris, c’est pour raconter une histoire, quand je réalise, quand je produis, c’est la même chose. C’est ça qui me motive et m’intéresse le plus.»

Je me sens chanceux de pouvoir me promener entre ces choses-là, parce que d’être réalisateur, ça m’a aidé comme acteur, d’être acteur, ça m’a aidé à être réalisateur, quand je suis auteur, ça m’aide à être un meilleur producteur, etc. Je ne pourrais pas faire un choix -Patrick Huard

Des incontournables

Martin Guérin a entre autres abordé des projets qui ont été de grandes réussites pour Patrick Huard, dont Bon cop bad cop ou Taxi 22. «C’est évident que Bon cop bad cop a touché quelque chose chez les gens, et je pense que Rogatien aussi. Taxi 22 s’est approfondi sur quatre ans et on voit encore Rogatien dans des pubs ou quand je monte sur scène, alors les gens le connaissent. Je crois bien que ce sont les deux histoires que j’ai le mieux racontées.»

Celui qui a visité la région à de nombreuses reprises en tournée et qui a passé plusieurs semaines à tourner Guibord s’en va-t-en guerre dans la région de Val-d’Or sent un attachement à l’Abitibi-Témiscamingue. «J’ai toujours trouvé que le public était vraiment et averti, et généreux. Des shows, ils vont en voir, ils aiment la musique, ils aiment le cinéma, ils sont très intéressés culturellement», a-t-il avancé.

Il s’est dit très impressionné de l’organisation du Festival. «Je n’ai jamais vu un festival aussi bien organisé et sympathique en même temps, a-t-il confié. Ce qui me touche, c’est la fierté des gens d’ici. C’est organisé au quart de tour, ce qui est présenté est de super qualité et tous ceux qui sont là sont fiers du festival, et ils ont raison d’être fiers.»

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média