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23 mai 2018

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Les défis de Junior Majeur

©Photo: gracieuseté

Léa et Émilie Gauthier
École St-Bernard

Le film Junior Majeur est la suite de Pee-Wee 3D. Il a été tourné à Rouyn-Noranda à la patinoire Iamgold. Il est sorti le 23 novembre 2017 en salle. L’équipe du film Junior Majeur était très fière de leur travail. La Frontière Étudiante a envoyé deux jeunes filles de 5e et 6e année du primaire interviewer le comédien qui incarne le rôle principal, Antoine-Olivier Pilon ainsi que le réalisateur, Eric Tessier et le réalisateur Christian Larouche lors du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.
 

As-tu toujours voulu être acteur?
A-O Pilon : Depuis un très très jeune âge, oui. Je savais que je voulais faire ça. Je devais avoir 6 ans à peu près et je voyais des jeunes enfants à la télévision. C’est ce qui me donnait le goût de faire ça.

Dans environ combien de films as-tu joué?
A-O Pilon : Bonne question! J’ai arrêté de compter après 40! Sérieusement, je pense que j’ai joué dans huit films et à la télévision.

Avais-tu déjà joué au hockey avant de tourner le film?
A-O Pilon : Non! Je n’avais jamais joué au hockey avant. On a eu des entraînements de patin de trois mois avant le premier film et ça a été un beau défi. J’ai trouvé ça le fun d’apprendre à patiner et de pousser plus loin pour un film.

Quel film as-tu le plus aimé en tant qu’acteur entre Pee-Wee 3D et Junior Majeur?
A-O Pilon :
J’ai envie de dire Junior Majeur parce que c’est tout frais et qu’on a eu tellement de plaisir sur le tournage. Les doublures avec qui on a travaillé, les vrais joueurs de hockey, étaient vraiment super cool. On était un peu plus vieux aussi donc on avait peut-être plus de privilèges, mais on était plus sages.

Est-ce que le tournage de Junior Majeur a été un grand défi pour toi? Pourquoi?
A-O Pilon :
Oui, parce que je n’ai pas continué à patiner entre les deux! J’ai dû me remettre au patin et on a eu des entraînements de hockey vraiment intenses. C’était assez difficile.

Quelle scène as-tu préféré tourner dans le film?
A-O Pilon :
Toutes les scènes sur glace. Il n’y en a pas une en particulier. On s’est tellement entraînés fort! C’était vraiment le fun sur la patinoire.

En dehors des tournages, est-ce qu’Alice Morel-Michaud et toi êtes des amis?
A-O Pilon :
Alice et moi on se connaît depuis Frisson des collines qu’on a fait en 2010. Elle avait un gros kick sur moi! Sans blague, quand on s’est rencontrés ça a tout de suite cliqué et on est tous devenus amis. Elle est devenue amie avec ma sœur aussi, on s’est croisés sur beaucoup de projets comme Pee-Wee, Subito Texto et là Junior Majeur.

Qu’est-ce qui vous a amené à faire ce métier de réalisateur?
É.Tessier :
Quand j’étais tout petit, j’avais eu un livre qui s’appelait Arthur le caméraman et dans lequel on expliquait comment ça fonctionnait de faire des images pour la télévision et comment les images bougeaient à la télé. J’avais trouvé ça magnifique, tout à fait incroyable qu’à partir d’images fixes, on réussisse à faire du mouvement et qu’à partir de ça, on puisse raconter des histoires et donner des émotions. La première chose que je voulais faire, c’était des images, et après j’ai voulu raconter des histoires.

Combien de films avez-vous réalisés dans votre carrière et lequel est votre plus grande réussite?
É.Tessier :
J’ai fait cinq films. Chaque film a son histoire et il arrive à un moment donné dans ta vie, donc ils sont tous intéressants. Mon premier, qui s’appelle Sur le seuil, était un film d’horreur. Je suis très fier d’avoir fait ça, parce qu’à l’époque, personne ici au Québec ne faisait de films d’horreur et en plus, il a bien marché. Je suis très fier de cette première expérience-là. Avec les Pee-Wee, d’avoir touché autant de monde et de voir que c’est quasiment entré dans la culture populaire, je suis très fier de ça aussi.

Qu’est-ce qui vous a amené à faire un film dont la thématique est le hockey?
É. Tessier :
Il y a des rencontres qui se produisent dans la vie. C’est né d’une rencontre avec Christian, mon producteur, qui l’avait présenté à tout le monde en ville sauf à moi parce qu’il ne pensait pas que j’étais intéressé. Il a fini par se rabattre sur moi et ça a cliqué! C’est arrivé à un moment dans ma vie où je voulais relever un défi. Réaliser un film d’hockey, c’est tout un défi, parce qu’il y a de l’action, beaucoup de monde. Moi, j’avais fait des choses plus tranquilles. Je me suis donc demandé si j’allais être capable de faire ce genre de film. Me mettre en danger, ça me donne un gros kick et c’est pour ça que j’avais envie de le faire.
C. Larouche : C’était un gros défi pour lui parce qu’il ne connaissait pas le hockey. Quand il m’a dit ça, j’ai commencé à être très nerveux! Mais finalement, il a fait ses devoirs. Pee-Wee a été un film très difficile à faire. Je voulais travailler avec Éric parce qu’il faisait des films de genre. Ce n’était pas évident de partir avec un gars qui a fait 5150 rue des Ormes et de l’amener à faire un film familial. Il venait d’avoir des enfants, alors il l’a fait pour eux.

Pourquoi avez-vous choisi la ville de Rouyn-Noranda pour tourner ce film?
É. Tessier:
Ce choix-là vient de Christian. Il était venu ici l’année dernière et on connaissait Jacques Matte, qui a monté le festival. J’ai de la famille aussi qui vient de l’Abitibi. Ça nous prenait une ville qui était capable d’affronter les Saguenéens de Chicoutimi! Et une ville qui aimait le cinéma. On a été très bien reçus.
C. Larouche : On a changé la fin du film, parce qu’elle se passait originalement à Chicoutimi. On a tout viré de bord parce qu’on est tombés en amour avec la ville. La ville nous donnait tout ce qu’on voulait et aujourd’hui je suis très content. Je suis déchiré parce que je viens du Lac St-Jean! Mais mon amour s’en vient tranquillement vers Rouyn-Noranda. On voulait une ville à l’extérieur de Montréal, c’était très important qu’on ne tourne pas dans un milieu urbain. C’est comme ça qu’on a décidé d’aller à Chicoutimi et à Rouyn et notre choix était très justifié! Les gens ici sont extraordinaires, ce sont de très bonnes personnes.

Pourquoi avez-vous choisi Antoine-Olivier Pilon pour être l’acteur principal du film Junior Majeur?
É.Tessier :
J’avais vu Frisson des collines à l’époque. C’était la meilleure personne pour faire ce rôle-là. Faire un casting, c’est comme faire une famille. D’abord, ça part d’un personnage, et ensuite tu rencontres plein de gens, des comédiens et des comédiennes et là tu vois avec qui ça peut marcher. Une fois que tu as fait ça, tu regardes la famille que tu as choisie et le mélange que tu peux faire de tout ce monde-là ensemble. Alors c’est pour ça qu’on a Antoine, Rémi et Alice. C’était les meilleurs pour jouer ces rôles-là.

Quels sont les difficultés qu’on peut rencontrer quand on tourne un film?
É. Tessier :
Il y a tout le temps ce que tu rêves de faire et les moyens que tu as. C’est d’arriver à concilier les deux, d’essayer de faire le plus possible avec les moyens que tu as pour le faire. Tu peux bien vouloir faire exploser le centre Iamgold, mais tu ne pourras pas vraiment le faire! C’est donc d’essayer de concilier ces deux choses-là qui est le plus difficile. C’est aussi de réussir à garder le focus. Dans la même minute, tu vas parler de costumes, de jeu, de son, d’éclairage, etc. Il faut que tout ça se focus sur où tu veux t’en aller sur le plan de l’émotion. Il faut faire ses journées aussi. Faire ses journées, ça veut dire que si je te donne une heure pour faire ton devoir, tu ne peux pas le faire en une heure et demie!


Préférez-vous réaliser un film, une série télé ou un documentaire?
É. Tessier :
Je ne fais pas dans le documentaire, je trouve ça très difficile. J’aime beaucoup la fiction. J’aime diriger des comédiens. Entre la télé et le cinéma, dès que j’embarque dans quelque chose, il n’y a pas vraiment de différence. Les défis sont différents. J’aime les deux. Tu vois, là je fais une série qui s’appelle Fugueuse et on tourne durant 50 et quelques jours. C’est comme un marathon. Un long-métrage, c’est comme un bijou que tu sculptes, tu prends le plus de temps possible pour le rendre le plus brillant, le plus beau possible. J’aime les deux! À la télé, il y a quelque-chose de rapide, au cinéma c’est plus lent.

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