La CDCT souffle ses 25 bougies

Plusieurs participant(e)s aux célébrations avaient déjà une lumière singulière dans les yeux en arrivant au restaurant La Bannik. On pouvait y lire un sentiment d’accomplissement, de fierté. On y a rencontré des femmes dans la jeune vingtaine, signe que la relève lève la main et dit présent; des dames d’âge mûr, dont l’œuvre communautaire s’échelonne parfois sur plusieurs décennies. C’est le cas de Danielle Labrie, doyenne des bénévoles de la CDCT et travailleuse au Centre de femmes du Témiscamingue depuis 28 ans. «Ça fait 33 ans que je suis dans le communautaire, a-t-elle confié. Pour moi, le communautaire, c’est la force du milieu, avec les valeurs de solidarité que nous prônons.»

Un brin d’histoire
La CDCT, originellement le Regroupement des organismes communautaires du Témiscamingue (ROCT), a vu le jour en 1993, dans l’enthousiasme, créé par une poignée de trois ou quatre organismes qui souhaitaient se regrouper. Aujourd’hui, La CDCT en compte 25, après avoir franchi d’innombrables obstacles. Après aussi, avoir été portée à bout de bras, par des travailleuses qui alternaient les périodes d’assurance chômage avec les périodes d’emploi rémunéré. Un virage important a été amorcé en 2002, coïncidant avec l’embauche d’une stagiaire qui a permis à l’organisme de mieux se structurer. Tout récemment, il a pu consolider son financement, grâce à sa reconnaissance auprès du Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS).