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Retour25 février 2018
Lucie Charest - lcharest@medialo.ca
Pas loin de 250 tricots pour des enfants du Témiscamingue
Une vingtaine de tricoteuses se réunissent pour aider les familles démunies
©La Frontière - Lucie Charest
Pas moins de 20 tricoteuses ont participé au tricothon tenu chez ID-KO Maison Inc. le samedi 24 février à Lorrainville. Chaussettes, foulards, tuques, mitaines, pantoufles se sont multipliés tout au long de la journée, atteignant les 240 pièces.
«Mon objectif était de recueillir 80 pièces, pour donner aux enfants de familles qui bénéficient de l’aide alimentaire dispensée par le Centre de bénévolat à Ville-Marie ou Place au soleil, à Témiscaming, a fait savoir l’instigatrice du projet, Jacinthe Marcoux. Ça a vraiment été au-delà de toutes mes espérances.»
Les 20 tricoteuses, dont pratiquement les trois quarts sont demeurées sur place depuis l’ouverture à 9 h jusqu’à 17 h, provenaient des quatre coins du Témiscamingue. Elles ont profité de cette activité hors du commun pour accomplir un geste de générosité envers les moins bien nantis de la communauté à laquelle elles sont attachées et bien sûr sociabiliser.
©La Frontière - Lucie Charest
Plusieurs des 20 participantes ont passé pratiquement toute la journée à tricoter sur place.
Quand on travaille dans le communautaire, on connaît ces besoins, de voir que tant de gens s’en préoccupe aussi, c’est extraordinaire. -Jacinthe Marcoux
Suzanne Pleau était parmi les premières arrivées, dès 8 h 30. «J’adore tricoter, tricoter en gang, c’est encore plus le fun, a-t-elle confié. C’était une journée à ne pas manquer pour moi. Mais surtout, on n’a pas si souvent l’occasion de joindre l’utile à l’agréable de cette façon. Tricoter en gang en sachant que notre tricot aura un impact tellement positif dans la vie d’un enfant, d’une famille, c’est vraiment extraordinaire comme sentiment.»
©La Frontière - Lucie Charest
Suzanne Pleau avait tellement hâte de participer qu’elle est arrivée 30 minutes avant le début de l’activité.
L’aînée des tricoteuses avait pas loin de 90 ans, la plus jeune, 12 ans. À l’évidence, elles n’ont pas produit les 240 pièces en quelques heures à peine. «Depuis deux semaines, des dames ont commencé à nous apporter des pièces déjà complétées. Ce fut vraiment un événement mobilisant, a noté Jacinthe Marcoux avec un pincement d’émotion dans la voix. Quand on travaille dans le communautaire, on connaît ces besoins, de voir que tant de gens s’en préoccupe aussi, c’est extraordinaire.»
©La Frontière - Lucie Charest
Louisette Perron, qui a œuvré dans le secteur des arts et de l’artisanat pratiquement toute sa vie n’aurait manqué l’activité pour rien au monde.
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