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27 octobre 2017

Des Loups pour unir cinq municipalités d’Abitibi-Ouest

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

Une enseignante d’éducation physique d’Abitibi-Ouest a eu la brillante idée de créer une équipe commune pour les trois pavillons de l’école du Maillon.

«Quand j’ai pris le poste à l’école du Maillon, je m’étais dit que ça serait facile de créer un lien entre les pavillons, mais j’ai frappé un mur», a raconté Karine Poulin, enseignante d’éducation physique.

Elle s’est rendu compte assez rapidement que malgré le fait qu’elles portent le même nom, les écoles de Roquemaure, Duparquet et Ste-Germaine étaient bien distinctes l’une de l’autre. «Quand je suis arrivée là, les élèves de Roquemaure voulaient absolument battre ceux de Ste-Germaine, c’était presque de l’animosité entre eux autres», a-t-elle expliqué.

Elle a donc créé le projet des Loups afin de tisser des liens entre les élèves des trois pavillons.

«Pour débuter, j’ai fait un concours de dessin dans les trois pavillons, a indiqué l’enseignante. Chaque enseignant choisissait les meilleurs dessins de sa classe, par la suite les enseignants de chaque pavillon ont choisi un ou deux de ces dessins et finalement, c’est le conseil d’établissement qui a tranché entre les meilleurs dessins des trois écoles.»

Chaque pavillon a donc reçu des chandails aux couleurs de son gymnase respectif, ornant le nouveau logo des Loups. Les Loups de Roquemaure portent un chandail bleu, ceux de Duparquet sont oranges et Ste-Germaine sont verts.

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

Chaque pavillon porte sa propre couleur.

Créer une appartenance

«Ce qu’on voulait, c’était de créer un sentiment d’appartenance, parce qu’on sait que nos jeunes, rendus au secondaire, se retrouvent tous à Palmarolle. On voulait qu’ils se connaissent déjà un peu avant d’y arriver», a souligné Karine Pouliot.

Elle raconte l’histoire crève-cœur d’un jeune qui l’a inspirée à créer ce sentiment d’appartenance. «Une année, il y a un petit garçon qui s’est retrouvé seul de son village à l’école secondaire de Palmarolle, il n’avait jamais vu les autres jeunes qui se connaissaient déjà tous depuis des années.»

Pour arriver à son but, Mme Pouliot a réussi à faire débloquer un après-midi par neuf jours où tous les élèves des trois pavillons se rendent dans une des trois municipalités pour jouer ensemble.

«Le sentiment d’appartenance doit aller plus loin qu’au niveau des jeunes, il faut aussi le créer au niveau des parents, a indiqué l’enseignante. Je voulais que les gens sentent qu’on est cinq villages, trois pavillons, mais une seule école.»

Chaque année, elle organise une journée plein air pour les quelque 200 élèves et une centaine de parents de l’école.

Plus que du sport

Les Loups touchent beaucoup plus que les sports. «On ne veut pas juste intéresser les sportifs, donc le matin on fait des sciences et l’après-midi on pratique un sport moins axé sur les performances physiques, mais plus sur la coopération», a expliqué Karine Poulin.

Un volet culturel devrait également être mis en place sous peu.

Les Louveteaux

Les plus petits qui sont inscrits dans les services de garde profitent également du programme, plutôt que de s’appeler les Loups, ce sont les Louveteaux. Ceux-ci portent le même logo que les Loups, mais les chandails portent plutôt le nom des Louveteaux.

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