Les organismes d’aide aux personnes handicapées se réunissent

©Photo La Frontière/Le Citoyen - Andréi Audet

Une dizaine d’organismes supportant les personnes souffrant d’une déficience ont répondu à l’appel d’un café-causerie, organisé au campus de l’UQAT, à Rouyn-Noranda, le 17 juin. Les enjeux touchant le milieu étaient au cœur des discussions.

Dans le cadre de la Semaine québécoise des personnes handicapées, le Regroupement d’Associations de Personnes Handicapées de l’Abitibi-Témiscamingue (RAPHAT) désirait poser une action concrète afin de mieux épauler et rassembler les différents organismes présents sur le territoire de Rouyn-Noranda.

Les organismes communautaires sont encore trop méconnus, pourtant ils sont la première ligne de services aux populations dans le besoin. Ils sont très importants puisqu’ils font un travail de moine et ce avec passion -Karine Lavallée

«Nous tentons le plus possible de rassembler tous les organismes autour d’une même table. On a tous une expertise, mais on la met à profit chacun de notre côté, ce qu’on tente de changer par des gestes comme celui-ci», explique Karine Lavallée, directrice générale du RAPHAT.

État de la situation

L’heure était également au bilan pour les différents organismes qui ont partagé leurs préoccupations ainsi que leurs aspirations à venir. «On voulait donner l’opportunité à tous les organismes venant en aide aux personnes handicapées de nous présenter leurs bons coups, leurs projets à venir et ce de quoi ils sont fiers», précise Mme Lavallée

Promouvoir le milieu

Au-delà des services qui sont rendus à la clientèle, l’enjeu de la reconnaissance et de la promotion des organismes communautaires interpelle particulièrement la directrice générale du RAPHAT.

«Les organismes communautaires sont encore trop méconnus, pourtant ils sont la première ligne de services aux populations dans le besoin. Ils sont très importants puisqu’ils font un travail de moine et ce avec passion», croit-elle.

Interpeller le gouvernement

Alors que près de 30 000 personnes avaient signé en février une pétition demandant un réinvestissement de plus de 475 M$ de la part de l’État québécois, les acteurs du milieu communautaire ont cru bon rappeler leurs demandes adressées au ministre régional Luc Blanchette.

«On a rencontré le ministre Blanchette à plusieurs reprises pour lui faire part de nos revendications afin de lui démontrer comment on a un certain retard au niveau du financement et que la situation des organismes communautaires est précaire», rappelle Mme Lavallée.

Vu le succès et l’appréciation de l’événement, le RAPHAT assure qu’il étudie la possibilité d’organiser d’autres rencontres conviviales d’ici les prochains mois.

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