Un premier jeu d'évasion à Rouyn-Noranda

Escario ouvrira ses portes le 4 avril

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Marie-Eve Bouchard

Gagnant en popularité un peu partout dans la province, les jeux d'évasion toucheront Rouyn-Noranda avec l'ouverture prochaine d'Escario dans le Vieux-Noranda.

Développé au Japon en 2008, le concept est simple: il s'agit pour les participants de réussir à s'échapper de la pièce dans laquelle ils sont confinés en résolvant les énigmes qui sont mises sur leur chemin.
Chez Escario, deux choix d'expériences seront proposés: Lendemain de veille, inspiré des films de type hangover, et La Nuit des zombies.
«Dans le premier scénario, on se retrouve dans une chambre d'hôtel de Las Vegas, alors que dans la seconde aventure, nous sommes confinés dans un bunker», explique l'un des copropriétaires, Danny Bergeron, qui a goûté au jeu d'évasion pour la première fois à Sherbrooke, il y a environ un an.
Les équipes disposent d'une heure pour chacune des aventures pour réussir à sortir de la pièce. «Un nombre minime d'équipes réussissent généralement à terminer l'aventure, précise M. Bergeron. On fait d'ailleurs tout, à la fin, pour les stresser.»
Concepts éprouvés
Tous les concepts déployés à Rouyn-Noranda ont été achetés et déjà testés ailleurs. L'organisation se donnera néanmoins un weekend de rodage avant l'ouverture du 4 avril pour s'assurer du bon fonctionnement de chaque énigme.
Plus de 100 000 $ d’investissements
Situé dans les anciens locaux de la boutique Hôm sur la 7e Rue, Escario représente un investissement de plus de 100 000 $ pour les trois copropriétaires, dont deux préfèrent taire leurs noms.
«On a dû refaire des divisions, construire des murs et insonoriser chaque pièce. Il y a aussi beaucoup d'électronique dans le concept, notamment des portes qui ouvrent toutes seules et des intercoms entre les pièces. En tout temps, il y aura un opérateur derrière une console qui verra les équipes jouer sur des écrans, les entendra et pourra même leur parler», détaille Danny Bergeron, qui est également propriétaire d'une entreprise d'électronique.
Un soin particulier a été apporté à la vraisemblance des pièces, question que l'expérience soit la plus immersive possible. «On a ajouté beaucoup d'éléments, dont certains proviennent des grands centres de l'industrie du cinéma. On jouera aussi sur l'ambiance et les jeux de lumières pour rendre le tout encore plus réel. Tant qu'à faire ce genre de projet, on voulait le faire bien et gros», explique M. Bergeron.
De la place à l'expansion
D'ailleurs, Escario a la possibilité d'ajouter un troisième concept à même ses installations et travaille déjà sur l'ouverture d'une autre franchise en Abitibi. Cela permettra aux concepts de rester six à douze mois à un endroit avant d'être repris ailleurs.
Pour Danny Bergeron, il ne fait aucun doute qu'Escario viendra enrichir l'offre de divertissement à Rouyn-Noranda, tout en créant des emplois intéressants dans le domaine artistique.
«Ce sont vraiment des concepts qui s'adressent à des gens de 14 ans et plus parce que le niveau de difficulté est là. On souhaite aussi développer la clientèle corporative, car les jeux d'évasion sont une belle occasion de voir les forces de chacun et d'encourager le travail d'équipe», fait-il valoir.

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