Des opportunités d’affaire liées au Parc Opémican intéressent des entrepreneurs

«Tisser des liens» tient sa 11e rencontre à L’Éden rouge à Guigues

©La Frontière - Lucie Charest

Pas moins de 75 personnes issues du milieu du développement économique, municipal et touristique ont profité de la 11e rencontre bisannuelle de «Tisser des liens» pour s’entretenir sur les opportunités d’affaires émergeant de la création du Parc national d’Opémican.

«Ça peut être des projets liés directement à l’ouverture du Parc national, comme une entreprise de location de kayaks, de l’hébergement, de la restauration, mais ça peut aussi être un chenil, car les animaux de compagnie ne sont pas autorisés dans le parc, ça peut être un service de massothérapie ou un spa, pour se détendre après une journée de randonnée au parc, a indiqué Mylène Grenier, conseillère en développement des collectivités et coordonnatrice de la Planification stratégique à la Société de développement. Le but demeure toujours de garder le touriste le plus longtemps possible sur le territoire, lorsqu’il vient visiter le parc. Et ce, tant du côté ontarien du lac que du côté québécois et chez les Premières Nations.»
Le succès de cette rencontre était perceptible dès l’arrivée des participants. Les échanges entre plusieurs étaient entamés avant même de passer au vestiaire avant de se rendre dans la salle à manger de la table champêtre où les attendait un menu mettant en valeur les trésors culinaires de la région.

Le but demeure toujours de garder le touriste le plus longtemps possible sur le territoire, lorsqu’il vient visiter le parc. Et ce, tant du côté ontarien du lac que du côté québécois et chez les Premières Nations. -Mylène Grenier

708 participants en sept ans
Cette 11e rencontre s’est déroulée dans un bel enthousiasme comme celles qui l’ont précédé selon Jean-Claude Carrière de l’Association canadienne française de l’Ontario (ACFO). «Nous avons créé cet organisme, en 2011, car nous avions l’impression que nous partagions un même territoire, le Témiscamingue ontarien, québécois et la Timiskaming First Nation, à Notre-Dame-du-Nord, et que nous n’échangions vraiment pas beaucoup entre les trois communautés, a-t-il relaté. Nous tenons deux rencontres par année, une à l’équinoxe du printemps et une autre à l’équinoxe de l’automne. Depuis 2011, 708 personnes ont participé.»
Jusqu’à maintenant, différents partenariats ont découlé de ces rencontres, dont «Le Tour du Lac à moto», impliquant les communautés des deux rives du lac.
Cette 11e rencontre était animée par Claire Bolduc du côté francophone et Ambroise Lycke pour le volet anglophone. En plus de la présentation des opportunités d’affaires liées au Parc Opémican, des informations ont été fournies sur le rendez-vous des motos, le village traditionnel algonquin, le guide Michelin, et sur l’Association pour la préservation du Lac Témiscamingue.

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