24 janvier 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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©Photo La Frontière/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

L’organisme remplacera désormais la SPCA mais aura essentiellement la même mission, soit recueillir les animaux domestiques abandonnés ou errants sur le territoire de Rouyn-Noranda et favoriser leur adoption.

Il compte six employés en plus de la directrice générale, Annick Henry, alors que la SPCA comptait 11 employés. L’établissement offrira aussi un nouveau service, alors qu’Anne Lemay, intervenante en comportement canin, œuvrera auprès des animaux pour assurer leur bonne santé psychologique.

Pas d’euthanasie

Diane Dallaire, mairesse de Rouyn-Noranda, s’est réjouie de la mise en place du nouvel organisme. «J’invite à nouveau la population à s’impliquer et à soutenir le refuge», a-t-elle déclaré. Elle a insisté sur l’importance du bien-être des animaux et de la bonne gestion de l’argent public.

Valérie Delisle, technicienne en santé animale, est la présidente du conseil d’administration. «Ça allait de soi pour moi de m’impliquer. J’avais envie faire une différence dans le futur des animaux», a-t-elle lancé.

«Le bien-être des animaux, ça a toujours été une priorité dans ma vie», a affirmé Annick Henry. Récemment, elle avait alimenté les conversations un peu partout à la suite de sa démission à titre d’infirmière. Elle a assuré qu’il n’y aurait pas d’euthanasie au refuge, sauf dans des cas extrêmes, où un animal serait en trop mauvaise condition pour être soigné.

Elle a expliqué qu’après 72 heures au refuge, si un animal n’avait pas été réclamé par son propriétaire, il devenait propriété du refuge et que l’organisme allait mettre en œuvre des mesures pour son adoption. Elle a aussi confié que les animaux seraient systématiquement vaccinés, vermifugés et stérilisés avant d’être mis en adoption.

Vente de médailles

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Il est important de payer pour la médaille de son animal pour favoriser le financement du refuge. Il s’agit d’un règlement municipal.

L’organisme s’affairera à organiser des activités de financement. Une campagne de levée de fonds est d’ailleurs en cours pour financer la stérilisation.

Le budget alloué par la Ville de Rouyn-Noranda est de 85 000 $, récurrent sur cinq ans. La vente des médailles devrait aider grandement au financement. Un nouveau site internet permettra de payer la médaille en ligne.

Mme Dallaire a confié que l’administration municipale s’affairait à mettre en place la logistique nécessaire pour assurer un suivi serré pour le non-paiement des médailles. Cet aspect avait fait l’objet de reproches envers la Ville, qui avait fait preuve d’un certain laxisme en ce sens.

Adoptions humanitaires

Il y a une trentaine de cages à chiens dans les locaux. «À la SPCA, auparavant, il y avait une centaine de chats, mais on ne veut pas ça à présent», a déclaré Mme Henry. Les animaux seront éventuellement transférés vers des grands centres urbains advenant le cas où il y en aurait trop au refuge.

Deux adoptions, dites humanitaires, ont déjà été effectuées pour des chiens âgés.

Les locaux du refuge La Bonne Étoile étaient bondés lors de l’inauguration. L’organisme est situé au même endroit que l’ancienne SPCA, soit au 803 de l’avenue Granada.