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06 mars 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

«À mon avis, il s’est fait avoir»

Enfant

Des parents de Malartic ont perdu la garde de leurs enfants après qu’une garderie ait logé une plainte comme quoi ces derniers semblaient victimes de négligence.

Lire aussi: Des grands-parents privés par la DPJ de voir leur petite-fille

«Les enfants étaient mal vêtus, malpropres et, surtout, manquaient de stimulation. Bref, mon fils, qui travaillait souvent à l’extérieur, et en particulier sa conjointe, qui consommait beaucoup d’alcool, ne s’en occupaient pas vraiment», a raconté Pierre (nom fictif pour protéger l’identité des enfants), un grand-père de Malartic qui, depuis près de deux ans, tente d’obtenir la garde de ses trois petits-enfants, dont un souffre d’autisme.

Peu de temps après, le couple s’est séparé. Le père a alors tenté de récupérer la garde de ses enfants. «La DPJ les avait retirés pour six mois. Ce devait être une mesure temporaire. Finalement, après deux ans d’attente, on a expliqué à mon fils que, comme ça allait bien en famille d’accueil, les enfants allaient y demeurer jusqu’à leur majorité. À mon avis, il s’est fait avoir. Le seul gain qu’il est parvenu à obtenir, c’est un droit d’accès une fin de semaine sur deux», a expliqué le grand-père.

Ne pas séparer les fratries

Pierre a donc demandé à la DPJ de l’Abitibi-Témiscamingue  la garde des enfants. «Comme ma conjointe avait déjà deux enfants, je ne pouvais en prendre que deux pour commencer, à cause du manque de place. Mais dès l’année suivante, j’aurais pu accueillir aussi le troisième», a-t-il mentionné.

La DPJ a rejeté sa requête, argumentant qu’elle doutait de la capacité du couple à pouvoir s’occuper d’autant d’enfants à la fois et alléguant qu’elle préférait ne pas séparer les fratries.

«Autrement dit, placer les enfants ensemble chez de purs inconnus, c’est mieux que de les confier à leur famille proche, mais séparés temporairement. Si la DPJ fait ça pour le bien des enfants, il y a vraiment quelque chose qui m’échappe ici», a soupiré le grand-père.

Le véritable intérêt des enfants

Mais Pierre n’était pas au bout de ses surprises. Un mois après que la DPJ ait refusé sa demande sous prétexte de ne pas vouloir séparer les enfants, celui qui souffre d’autisme a été retiré de sa famille d’accueil parce que celle-ci n’était plus capable de lui prodiguer les soins particuliers dont il avait besoin. Il a donc été placé dans une nouvelle famille d’accueil.

«C’est vraiment choquant, a commenté le grand-père. Au lieu de sortir les enfants de leur milieu familial et même de les séparer les uns des autres, la DPJ devrait plutôt offrir du soutien à la famille proche. Surtout quand des membres sont prêts à s’occuper d’eux, mais qu’ils n’ont pas nécessairement toutes les ressources. Ça, ce serait réellement dans l’intérêt des enfants.»

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