Hébergement en radiothérapie: le Palais de justice écarté de l’équation

©La Frontière - Archives/Patrick Rodrigue

Alors que la première pelletée de terre pour le Centre régional de radiothérapie devrait avoir lieu en 2018, la question de l’hébergement des patients n’a pas encore été réglée. Une chose est cependant certaine, ils n’iront pas dans le bâtiment qui abrite actuellement le Palais de justice de Rouyn-Noranda.

Interrogé sur le sujet lors de la présentation de son bilan de session parlementaire, le député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue et ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue, Luc Blanchette, a fait savoir qu’un comité de travail pour l’hébergement allait évaluer les meilleures options et planifier leur financement.

Pas la bonne séquence dans le temps

Jusqu’à tout récemment, une de ces options consistait à utiliser le bâtiment du Palais de justice. Celui-ci ne répond effectivement plus aux normes pour ce type d’édifice et doit être rénové. L’idée consistait à le transformer en centre d’hébergement, étant donné sa proximité avec l’hôpital, tandis que les services judiciaires auraient été transférés dans un autre bâtiment ou dans un nouvel édifice. Cette option ne fait désormais plus partie de l’équation.

«On sait que le Palais de justice a besoin d’être rénové ou déménagé. On souhaite qu’il le soit, mais ça va prendre beaucoup de temps avant de se faire, peut-être cinq ans au moins. Or, on aura besoin d’hébergement bien avant ce délai. La séquence dans le temps n’est juste pas bonne», a expliqué M. Blanchette.

Pas de nouveaux stationnements

Comme les équipements de radiothérapie devraient être installés dans un nouveau bâtiment qui serait construit sur le versant nord de l’hôpital, plusieurs espaces de stationnement seront éliminés dans un secteur où ce problème est déjà préoccupant.

«Nous avons calculé qu’il manque une centaine de places de stationnement dans les environs immédiats de l’hôpital, a reconnu Luc Blanchette. Ça ne devrait cependant pas poser de problème puisqu’il y a suffisamment d’espaces dans un rayon de 1 km pour combler les besoins. Les gens n’auront qu’à marcher, ce qui s’inscrit bien dans la promotion de saines habitudes de vie. Quant aux patients à mobilité réduite, il y aura des espaces de stationnement réservés pour eux.»

Étant donné qu’il n’y aurait pas de traitements de radiothérapie le soir, la pression qui sera exercée dans les rues avoisinantes ne devrait pas affecter les résidents du secteur, a insisté M. Blanchette. «Et pour calmer les inquiétudes, je vous assure qu’il n’y aura pas non plus de fermetures de rues», a-t-il précisé.

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