Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Société

Retour

15 décembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Quand la mine Horne devait durer 100 ans

©La Frontière - Patrick Rodrigue

Alors que Ressources Falco consacre tous ses efforts en vue de mettre en production le projet Horne 5, il y a plus de 60 ans, les médias de la région annonçaient l’exploitation prochaine de la Zone 5 à la mine Horne, ce qui, soutenait-on, devait assurer sa vie pour les 100 ans à venir, rien de moins.

C’est ce que révèle un article signé de la plume de Wilfrid Rainville et publié dans l’édition du jeudi 18 novembre 1954 du Progrès de Rouyn-Noranda. L’hebdomadaire, qui en était au 9e numéro seulement de sa première année d’existence, s’était longuement attardé sur l’entrée en production d’un atelier de soufre et de fer à Port Robinson, au sud-est de Niagara Falls, en Ontario.

Cette usine devait traiter les concentrés de pyrite provenant des différentes exploitations de Minéraux Noranda et, en particulier, le minerai en provenance de la «gigantesque 5e Zone», qui gisait en profondeur dans «la fabuleuse mine Horne». Celle-ci, soutenait-on alors, contenait plus de 100 millions de tonnes de minerai d’une teneur de 50 % de pyrite, en plus de basses teneurs de cuivre, zinc, or et argent.

Enthousiasme

Le journal avait fait preuve d’un enthousiasme débordant face à cette annonce, n’hésitant pas à conférer à l’atelier de Port Robinson un rôle majeur dans le futur de Rouyn-Noranda.

«Cette découverte révolutionnaire dans le domaine de la métallurgie pratique peut assurer l’existence du légendaire dépôt Horne pour plus d’un siècle. Oui, 100 ans! (…) Seule la 5e Zone assure à cette mine fabuleuse une vie d’un siècle et, par ricochet, ajoute considérablement aux chances d’avenir des villes-sœurs de Rouyn et Noranda», pouvait-on lire.

Le traitement de chaque tonne de pyrite, calculait-on, allait rapporter l’équivalent de 9 $ de fer et de 17,60 $ de soufre.

De la fin à la renaissance

L’avenir allait cependant donner tort à l’optimisme du journal. Le 26 juillet 1976, la mine Horne produisait en effet sa dernière tonne de minerai avant de cesser ses activités. Depuis son ouverture, en 1926, la mine avait ainsi livré près de 2,5 millions de livres de cuivre, 11,5 millions d’onces d’or et 24,5 millions d’onces d’argent. Cette richesse avait été extraite de 53,7 million de tonnes de minerai.

Cependant, alors que la découverte du gisement Horne approche de ses 100 ans, Falco entend bien relancer la «légendaire» mine dès 2022, si elle franchit avec succès toutes les étapes qu’il lui reste à traverser.

Advenant la mise en production du projet Horne 5, celle-ci disposerait d’un potentiel de 80 millions de tonnes de minerai en réserves minérales. Son exploitation, qui serait étalée sur au moins 15 ans, déboucherait sur la production de 3,7 millions d’onces d’or, 26,3 millions d’onces d’argent, 229 millions de livres de cuivre et 1,007 milliard de livres de zinc.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média