28 novembre 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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©TC Media - Archives

«L'organisme a fait une offre de service de 139 548$ pour poursuivre sa mission pendant et après les 72 heures pour les animaux errants, mais excluait le service de cueillette et gestion des nuisances alors que la Ville estimait le contrat à 50 000$. Notre offre a été rejetée et jugée trop dispendieuse», a expliqué Mme Loiselle. Selon elle, ce montant est vraiment insuffisant.

La SPCA comptait 11 employés. Il y en a huit actuellement à la suite de démissions à cause de l’incertitude.

Les employés suffisaient à peine à la tâche. «C’est difficile de comprendre comment ils vont arriver avec un montant moindre. Notre offre a été rejetée parce que jugée trop dispendieuse», a  dit Mme Loiselle.

Licenses

Le manque à gagner, pour combler au-delà des 50 000$, proviendrait de l’émission de licences pour les animaux. Toutefois, la Ville a déjà reconnu qu’elle n’avait pas entrepris de mesures pour vérifier si les animaux étaient porteurs de médailles, ni émis de contravention en ce sens.

Il s’agit d’une grande lacune pour le financement, selon Mme Loiselle.

Selon elle, le travail effectué par les employés de la SPCA ne pourrait pas être accompli avec la même efficacité par des bénévoles. La Ville a lancé, via le CLD RN, un appel pour que des bénévoles s’impliquent dans le nouvel organisme qu’elle souhaite mettre en place.

Masse salariale

«Cette année avec la subvention de 223 686$, on ne couvrait même pas nos charges salariales qui montaient à près de 300 000$. C’est quoi que l’on ne comprend pas là ? On doit couvrir un territoire de 6 435 km², ça prend au moins dix employés pour le faire. On doit offrir le service de cueillette, la gestion des nuisances, donner les soins aux animaux, l’entretient de l’espace. Un employé au salaire minimum c’est 26 000$ par année. Ce n’est pas difficile à comprendre d’où viennent les dépenses» a illustré Sylvia Loiselle.

La SPCA est ouverte six jours semaine, mais il y a des employés sept jours semaine pour prendre soin des animaux. Il y a actuellement 120 chats et dix chiens hébergés.

La SPCA s’assurait que les animaux reçoivent des soins vétérinaires, qu’ils soient vaccinés et souvent stérilisés. Des services qui ont un coût selon Mme Loiselle.

«Depuis 2013, au lieu de procéder à des euthanasies par manque de place, nous avons monté un réseau de partenaires nous permettant de transférer des animaux vers d'autres centres d'adoptions et ce, partout au Canada. Un premier pas vers l'atteinte de notre mission afin de faire adopter le plus grand nombre d'animaux possible. D'ailleurs en 2017, nous avons eu une année record pour le nombre d'animaux transférés soit 250.»

Tableau des montants et avances attribuées à l’organisme depuis 2009.

Source : SPCA