Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Société

Retour

21 novembre 2017

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Guy Champoux: 40 ans de métier et toujours l’homme à écouter

©TC Media - Lucie Charest

Qui n’a jamais eu le sentiment que c’était directement à lui que la voix chaleureuse et sécurisante de Guy Champoux s’adressait? Ce passionné de radio, d’information, de sport depuis 40 ans, feuillette avec nous quelques pages du grand livre de sa carrière.

«Ça a commencé tôt, au poste CJDC, ou «Ça Joue Dans Cave», en 1971, a-t-il lancé à la blague dès le début de l’entrevue. J’avais aménagé un petit studio au sous-sol chez mes parents. Par la suite, mon premier contrat professionnel a été à CKLD, à Thedford Mines en 1977-1978. J’étais animateur surnuméraire, je faisais les nuits, les fins de semaine. Lorsque le poste de journaliste sportif s’est libéré, je l’ai accepté.»

©Gracieuseté Collection personnelle Guy Champoux.

Nous retrouvons ici le jeune Guy Chmapoux dans son premier studio improvisé dans le sous-sol de ses parents, la station «CJDC».

Son premier contact avec un micro, celui qui a été décisif, s’était passé en secondaire 1 à Windsor, près de Sherbrooke. «Je me présentais au conseil étudiant, a-t-il poursuivi. L’adrénaline que j’avais ressentie lors de mon allocution pour me faire valoir a été un point tournant. J’ai été battu, mais j’ai su ce que je voulais faire dans la vie.»

Une profession en évolution
Pour Guy Champoux, la façon dont le métier a évolué en 40 ans est beaucoup moins contrastante qu’on ne pourrait l’imaginer. Le métier a changé davantage au niveau physique. À l’époque, il fallait faire plus de recherche, les nouvelles n’étaient pas sur les médias sociaux. Aussi, il fallait bouger pour aller mettre des cassettes, aller chercher une dépêche.
La qualité d’un animateur, d’un journaliste, par contre, s’appuie toujours et encore sur sa façon de communiquer, mais aussi sur sa capacité à être alerte à ce qui se passe et à être bien préparé au moment d’entrer en ondes.
«À la radio, tu ne peux pas commencer ton émission du matin en lisant les journaux, il faut que tu sois en mesure d’avoir quelque chose à dire à tes auditeurs sur les sujets chauds au même moment où ils ouvriront leur journal ou leur média électronique», a-t-il souligné.

©Gracieuseté Collection personnelle Guy Champoux.

Premier emploi professionnel : Guy Champoux est entré en poste à CKLD à Thedford Mines le 21 novembre 1977.Premier emploi professionnel : Guy Champoux est entré en poste à CKLD à Thedford Mines le 21 novembre 1977.

Ça a commencé tôt, au poste CJDC, ou «Ça Joue Dans Cave», en 1971. J’avais aménagé un petit studio au sous-sol chez mes parents. -Guy Champoux

Des faits marquants
En ce sens, ses fidèles auditeurs ont maintes fois été en mesure de constater la capacité de Guy Champoux à anticiper l’actualité. Au moment où René Lévesque a lancé sur le fil de presse le communiqué annonçant sa démission comme chef du Parti québécois, le 20 juin 1985, il était en direct à CJMS à Montréal. Il avait Doris Lussier au bout du fil. «Nous savions que ce serait quelque chose de gros, a-t-il relaté. Nous avions été prévenus qu’un communiqué serait émis à telle heure. Nous étions prêts.»
Un scénario similaire s’était produit lorsqu’il a annoncé à Richard Martel, en direct sur les ondes de RNC, qu’il était congédié des Foreurs de Val-d’Or en 1998. «Il n’était pas au courant, c’est moi qui lui ai appris», a-t-il poursuivi.
Guy Champoux est arrivé en Abitibi-Témiscamingue il y a 21 ans. Il a exploré pratiquement tous les aspects de la profession; animateur, journaliste radio, dont RNC et Énergie, journaliste à l’écrit à l’Écho Abitibien. Il a même créé avec des collègues le «Web diffuseur», premier site web de nouvelles de la région, au début des années 2000. «J’ai aussi été un des premiers, sinon le premier à faire la description des matchs de hockey sur Internet», a-t-il rappelé.

©TC Media - Lucie Charest

Un des secrets est d'être bien préparé au moment d'entrer en ondes selon Guy Champoux.

Relève
Après 40 ans, Guy Champoux est encore l’homme à écouter, sa passion pour le métier n’a pas fini de brûler. Et cette passion est loin d’être sur le point de s’éteindre dans la famille. Sa fille Véronique est «morning-woman» à une station radio de Sudbury. «Elle souhaitait être journaliste, mais comme elle avait été refusée à Jonquière où c’était contingenté, elle s’était tournée vers l’enseignement, a-t-il relaté. Après quatre ou cinq ans d’enseignement de l’histoire, son goût de communiquer encore plus a pris le dessus. À 32 ans, elle s’est inscrite à l’école Promédia de Montréal. Ses profs, d’anciens collègues, me disaient n’avoir jamais rencontré une élève qui voulait autant.» Comme quoi la pomme ne tombe jamais loin du pommier. Et c’est bien tant mieux pour ces auditeurs qui apprécient encore de la radio et de l’information livrée par des passionnés.
 

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média