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14 novembre 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Les amies des animaux reviennent à la charge

SPCA

©TC Media - Thierry de Noncourt

Les principales militantes à l’origine de la pétition pour la sauvegarde du refuge animalier à Rouyn-Noranda sont revenues à la charge lors de la première séance régulière du conseil nouvellement élu à Rouyn-Noranda, le 13 novembre. 

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Quelque 4000 personnes ont apposé leur signature et exprimé l’importance qu’avait le bien-être animal pour eux dans une pétition.

Rappelons que la Ville a émis un appel de propositions, le 30 août dernier, pour un service de fourrière animale. Cet appel de propositions n’incluait pas de facto un service de refuge animalier au-delà de 72 heures, ce qui a engendré une levée de boucliers.

Évolution du dossier

@R:Marie-Josée Dallaire a interpellé le conseil pour savoir où en était sa réflexion à ce sujet. «Nous sommes préoccupées par l’appel de propositions concernant le service d’une fourrière animale d’une durée de 72 heures. Notre prétention n’est pas de défendre des individus, mais bien la cause des animaux», a-t-elle déclaré.

Des critiques avaient été émises quant à la gestion de la SPCA de Rouyn-Noranda, qui avait vu ses coûts administratifs bondir.

Les femmes ont déposé la pétition en plus d’informations sur la situation des fourrières animales privées au Québec. Selon elles, les fourrières animales privées n’ont pas la réputation de bien traiter les animaux qui leur sont confiés.

Privée de ressources importantes

«Je rappelle que la SPCA de Rouyn-Noranda est privée d’un montant fort respectable du fait qu’un nombre important de personnes ne paient pas les frais de licence de leurs animaux. Je rappelle qu’il est de la responsabilité de la Ville de faire respecter le paiement de ces licences en émettant des amendes et que la Ville n’a jamais poursuivi ces gens pour non-paiement, privant ainsi l’organisme d’un montant substantiel. En tant que citoyens, nous avons le devoir d’être préoccupés par la bonne gestion des deniers publics. En tant qu’êtres humains, nous avons le devoir d’être préoccupés par le sort des animaux, nous sommes responsables du bien-être de ceux-ci, ainsi que de leur sécurité», a plaidé Marie-Josée Dallaire en rappelant la loi 54.

Décision à venir

«Je vous remercie de votre intervention. C’est certain que l’on est un nouveau conseil et que nous allons prendre le temps de prendre connaissance de tous les éléments pour prendre une décision ultérieurement», a répondu Diane Dallaire, mairesse de Rouyn-Noranda.

En fin de séance, la directrice générale, Huguette Lemay, a ajouté: «On a toujours mentionné que pour la Ville, le post-72 heures était une priorité». Ainsi, la Ville souhaiterait s’assurer qu’il y aura un service de refuge animalier au-delà de l’exigence minimale de la loi.

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